Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
30 rue du Grand HospiceBE-1000 BruxellesBELGIQUE
Le Pape François ne cesse d’intriguer, bien au-delà des cercles catholiques ; mais pour les consacrés, sa personnalité et ses interpellations sont percutantes : la liberté, la mission, les périphéries… Un vrai tsunami nous a atteints ; qu’allons-nous mettre en œuvre ?
Le décret conciliaire sur l’apostolat des laïcs, longuement préparé par les mouvements laïcs d’avant Vatican II, nous est présenté dans sa genèse, son contenu, sa postérité. Une étude passionnante, qui montre assez l’actualité de la question.
Pour achever l’année sacerdotale du peuple de Dieu, il convenait aussi de réfléchir à ce que le « sacerdoce commun » implique pour la vie consacrée. L’auteur prend, avec le Concile Vatican II, son départ dans le baptême et la triple mission du Christ, pour mettre en évidence deux lieux spécifiques d’engagement « sacerdotal » : la vie quotidienne et le service de l’Église particulière.
Pour faire écho à la récente rencontre de l’Union internationale des Supérieures générales, l’auteur, bien connu de notre revue, veut approcher la vie religieuse apostolique féminine de Belgique (et d’ailleurs) d’abord en considérant sa place dans la mission de toute l’Église ; ensuite, la docilité à la Parole et l’imitation du regard du Christ sont longuement méditées, avant que ne se révèlent ces traits particuliers de l’approche féminine, qui vont du côté de la vie et de l’espérance — des pages d’une vive actualité, à la veille du prochain Synode sur la Parole de Dieu.
N. HAUSMAN, Où va la vie consacrée ? Essai sur son avenir en Occident, Bruxelles, Lessius, 2004, 20,5 x 14,5 cm, 240 p., 22,00 €
La vie consacrée fait partie intégrante de la vie de l’Église. Cela est vrai dans sa présence universelle dans le peuple de Dieu et singulièrement dans l’Église locale où l’Évêque, dans le lien de la communion, a pour tâche pastorale l’exercice de la sollicitude du Pasteur. Il est donc important dans une connaissance réciproque, mutuae relationes, que nous ayons aussi souci de reconnaître et de bien comprendre le ministère épiscopal. À la lumière du dernier synode sur ce sujet, cet article nous en fait découvrir toute la beauté et la richesse.
Le Synode des Évêques dans sa deuxième Assemblée spéciale pour l’Europe est proche. Les Lineamenta ont été publiés déjà en 1998. Nous devions y faire écho et proposer quelques réflexions à ce propos. Le P. Benoît Malvaux, professeur de Droit canon à l’Institut d’Études Théologiques et à l’institut Lumen Vitae, tous deux à Bruxelles, nous propose sa réflexion et ses remarques. Elles sont importantes pour la vie consacrée en Europe dont on sait par ailleurs l’exigence de « refondation » qui, plus que partout ailleurs sans doute, la traverse. On se réfère ici au contenu de la 54e assemblée de l’Union des Supérieurs Généraux (U.S.G.) en 1998. Voilà un horizon qui donne de la perspective à ce qui sera toujours neuf si nous restons fidèles à « suivre l’Agneau, là où Il va ».
C’est une lumineuse étude que nous propose ici, pour sa première contribution à notre revue, le P. Benoît Malvaux, s.j. Avec méthode et en recourant aux documents originaux utilisés pendant le synode sur la Vie consacrée, il montre que l’option prise par Vita Consecrata concernant le statut ecclésiologique de la vie consacrée (VC 41-58), comme signe de communion, est déterminée par une conception précise des mutuæ relationes, qui n’est pas celle d’une « remise au pas » parfois évoquée au cours du synode.