Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
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Après l’article biographique de D. Milroy ([« Thomas Merton, 1915-1968, et la quête du Père », Vs Cs 81, 2009-4, 294-301>288]), voici retracé, à l’occasion du centenaire de sa naissance, l’itinéraire intérieur d’un pionnier dans l’exploration des spiritualités de l’Asie. Ce n’est que l’une des facettes de l’immense talent du célèbre trappiste, moine et écrivain tout ensemble, mais on peut y voir la source de cette influence qui marque toujours des multitudes de lecteurs.
Le plus court de tous les textes conciliaires n’est pas le moins important. Si la question des religions s’est lentement imposée à Vatican II, elle domine aujourd’hui la vie des sociétés et interroge notre foi. Après avoir situé la déclaration dans l’ensemble du Concile, l’auteur parcourt son contenu : vision positive de la pluralité des religions, cas de l’islam, reconnaissance d’un rapport singulier au judaïsme… La mise en œuvre postconciliaire s’intéresse enfin au dialogue multiforme et aux échanges spirituels, tous deux particulièrement honorés par les religieux.
La pensée et la spiritualité indienne offrent, quand on les explore par leurs versants hindou aussi bien que bouddhique, des ressources souvent inaperçues en Occident : être délivré de la peur et « faire don de l’absence de crainte » à tout être vivant, n’avoir plus de crainte et n’en inspirer plus aux autres, voilà qui suggère, notamment dans la figure du « renonçant royal », des résonances avec la tradition chrétienne qui peuvent nous provoquer.