Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Avec délicatesse et nuance, l’auteur offre ici une réflexion qui permet de situer l’épreuve de la souffrance et de son « scandale », du sens que la foi peut y trouver en référence à la Passion d’Amour du Christ. Sur un sujet sensible, une réflexion et des orientations de vie que nous ne pouvons pas occulter. Ce texte a été publié dans Prier et Servir, avril-juin 2001, n° 2, 207-219. Nous remercions l’auteur et la direction de la revue pour la permission de le republier.
Pourquoi encore parler des sectes ? Sans doute font-elles régulièrement la une de l’actualité. Pourtant, ce mot tend à être abandonné par les spécialistes : il permet tous les amalgames et peut être une manière déguisée de refuser une démarche religieuse vraie. La priorité actuelle, et c’est en cela que les éléments proposés ici intéressent nos communautés elles-mêmes, est de réfléchir sur le fonctionnement sain des groupes, à l’intérieur comme à l’extérieur des Églises. Je tiens à remercier le professeur Adelbert Denaux, de la K.U.L, pour son aimable relecture. Il est actuellement président du Centre d’information et d’avis sur les organisations sectaires nuisibles mis en place en 1999 par le Gouvernement belge.
C’est évidemment dans la même perspective que celle qui nous a conduits à publier le texte sur Lanza de Vasto, que nous proposons, ainsi associé, celui du P. Charles Delhez. Sans être d’une technicité qui ne conviendrait pas à notre revue, le texte offert ici est particulièrement bien documenté et surtout, c’est aussi une raison supplémentaire de le faire lire aux abonné(e)s de notre revue, d’actualité pastorale indéniable. À nouveau, le témoignage de notre vie consacrée, en ce qu’elle est plus particulièrement eschatologique en sa visée et en ses formes, nous place souvent en situation de témoignage quant à « l’au-delà ». La foi en la Résurrection, et une vie inspirée par cela même qui est professé, est peut-être l’essentiel de ce qui se doit d’attester, personnellement et communautairement, la vie consacrée.
Le récit des tentations de Jésus au désert représente, plus qu’un épisode de son ministère, la trame même du combat de toute sa vie. A la lumière de saint Luc, puis de saint Matthieu, l’auteur réfléchit aux conséquences, de cette interprétation pour la vie religieuse et pour l’Église : l’Homme nouveau, le Peuple renouvelé, n’ont-ils pas à se garder toujours des mêmes assauts ? Ainsi la vie religieuse peut-elle se présenter comme « un espace de discernement continuel des esprits dont l’Église tout entière doit bénéficier ». Les pages qui suivent sont une conférence donnée par l’auteur à un groupe de religieux et religieuses de Kinshasa (Zaïre). Elle fait partie d’une série de conférences qui avaient pour thème Jésus et la vie religieuse et qui ont été assurées chaque mois par un conférencier différent. Il est question de les éditer à Kinshasa (Afrique), Saint-Paul.