Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Dans un premier article (Vie consacrée, 1986, 131-145) l’auteur, Supérieur général de la Société de Marie, a donné des suggestions pour vérifier comment nous vivons la pauvreté personnelle vingt ans après le Concile. La suite de cette lettre, que nous publions ici, analyse d’abord les questions qui se posent aujourd’hui à la communauté locale en ce qui concerne la manière de vivre la pauvreté en communauté. Puis J.M. Salaverri aborde une question difficile et relativement nouvelle « dans notre monde soumis à la technique et à un matérialisme pratique » : comment vivre la pauvreté au niveau d’une collectivité religieuse plus grande, province ou congrégation. Et il donne quelques critères évangéliques qui aident à opérer un discernement et à prendre des orientations dans les œuvres apostoliques.
Dans une lettre adressée « à tous ses frères de par le monde », l’auteur, supérieur général de la Société de Marie, donne des suggestions pour vérifier comment nous vivons la pauvreté vingt ans après le Concile. C’est un texte qui essaie d’être pratique : un examen de conscience pour le présent et des propositions concrètes pour l’avenir à la lumière tant de l’Évangile que du Concile et de la règle religieuse. Ces pages nous ont semblé très éclairantes pour beaucoup et nous en publions de larges extraits. Dans cette première partie, J.M. Salaverri traite de la pauvreté personnelle. La suite de son texte abordera les questions de pauvreté communautaire et collective.