Un périodique pour éclairer et accompagner des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée
Poursuivant ses traversées contemplatives au cœur des traditions spirituelles de l’Inde, l’auteur, prêtre des Missions étrangères de Paris, qui vient de publier Une émulation de sainteté, nous offre ici de visiter le Centre de dialogue interreligieux de Bénarès qu’il anime depuis peu.
Il a suivi le cursus de philosophie près de Louvain, étudié la théologie chrétienne en Inde, puis s’est adonné aux études indiennes à Paris, sans oublier la missiologie à Rome, la coopération en Afrique et un troisième an au Japon : c’est par ce chassé-croisé qu’un jeune jésuite belge est devenu l’érudit historien des religions que l’on va découvrir. Rendez-vous ici pour y trouver un extrait vidéo de cette rencontre.
Un jésuite évêque, et puis cardinal, est-ce si courant ? Un grand-ducal président de la Commission des évêques de l’Union européenne, c’est inédit. Un itinéraire de missionnaire au Japon, quel périple ! Le jeune « père Cardinal » a accepté avec beaucoup de simplicité de nous relater sa trajectoire et de nous partager ses visions.
Avec l’attention aiguë aux écrits spirituels qu’on lui connaît, le père Yann Vagneux achève de tracer l’itinéraire insolite de cette Carmélite de Lisieux dont nous avions fait connaissance dans notre dernier numéro (Vs Cs 2020-2, p. 47-60). La direction spirituelle du père Le Saux et le soutien de ses sœurs carmélites n’ont pas été pour rien dans la manière dont sœur Thérèse put accomplir sa course, dans la mystérieuse liberté de l’Esprit. Contenu en lien : Vidéo « L’autre Thérèse de Lisieux » (8:00)
Connaissez-vous les Marquises ? Les moins de 10.000 habitants de ces îles d’origine volcanique se sont organisés, grâce aux missionnaires français, en communautés chrétiennes très vivantes, qui ont largement soutenu l’éducation des jeunes et des femmes. Un missionnaire belge, père des Sacrés-Cœurs, curé de la cathédrale Notre-Dame de Taiohae, nous fait entendre leur voix.
Prêtre du diocèse de Chambéry et des Missions étrangères de Paris, présent depuis huit ans à Bénarès, le père Vagneux nous propose de suivre, après l’aventure spirituelle du bénédictin Henri Le Saux (Vs Cs 2019-4, p. 29-42), le rude itinéraire de sœur Thérèse Lemoine, depuis le Carmel de Lisieux jusqu’à son dernier ermitage au bord du Gange. Contenu en lien : Vidéo « L’autre Thérèse de Lisieux » (8:00)
Prêtre des Missions étrangères de Paris, Yann Vagneux vit à Bénarès, en Inde. La haute figure du Père bénédictin Henri Le Saux, de l’abbaye de Kergonan, proche de Jules Monchanin et de Raymon Panikkar, est suivie dans sa découverte de l’Inde et la transformation de sa vision du sacerdoce du moine chrétien en milieu hindou. Une source d’inspiration, à réfléchir.
Depuis le Népal un père jésuite belge évoque pour nous sa longue présence « missionnaire » en Inde, puis son service à la Curie générale de Rome, et aujourd’hui, son expérience de formateur dans cette Région jésuite formée d’un tiers de jeunes. Imprégné par l’apport conciliaire de notre revue, il verrait bien que les religieux soient, au Népal et partout, plus clairement des « Témoins de la Cité de Dieu ».
Artiste et théologienne appartenant à une Congrégation fondée par le père V. Lebbe et longtemps clandestine, sœur Agnès fait écho à la situation actuelle de l’Église en Chine, après les Accords Pékin (Beijing)-Vatican. L’histoire contemporaine et la traversée d’autres cultures lui permettent de penser que tous les consacrés, même européens, sont appelés à la mission.
Initiateur de la fondation Verbiest (du nom du célèbre missionnaire scheutiste du XVIIe siècle, son confrère), le père Heyndrickx est l’un des sinologues les plus aguerris et l’un de nos auteurs (Vs Cs 81, 2009-1, 8-18). Il présente dans ses forces et ses limites l’accord provisoire que le Vatican vient de signer avec la Chine communiste.
Après l’article biographique de D. Milroy ([« Thomas Merton, 1915-1968, et la quête du Père », Vs Cs 81, 2009-4, 294-301>288]), voici retracé, à l’occasion du centenaire de sa naissance, l’itinéraire intérieur d’un pionnier dans l’exploration des spiritualités de l’Asie. Ce n’est que l’une des facettes de l’immense talent du célèbre trappiste, moine et écrivain tout ensemble, mais on peut y voir la source de cette influence qui marque toujours des multitudes de lecteurs.
Mgr Pierre Raffin s’est récemment rendu au Liban et en Syrie, avant tout pour célébrer un anniversaire : son arrivée au Liban en septembre 1960 en temps que coopérant (il y enseigna pendant deux ans au petit séminaire de Ghazir). Sa présentation du Synode pour le Moyen-Orient célébré à Rome en ce mois d’octobre n’en prend que plus de poids.