Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Docteur en droit canonique et laïc économiste engagé dans l’administration, l’auteur s’intéresse à la présence, dans la célèbre communauté canoniale du Grand-Saint-Bernard, de convers, oblats et familiers, qui ne professent pas tous les conseils évangéliques. Une approche qui pourrait suggérer l’exploration de voies nouvelles.
« Des questions qui paraissent secondaires et même irritantes dans la mesure où elles animent des débats sans fin dans les communautés, peuvent en réalité masquer des questions assez fondamentales… » ; l’auteur en fait pour nous la brillante démonstration : c’est toute la symbolique liturgique du vêtement qui se trouve ici revisitée, dans ses distinctions : le signe qu’il fait dans la vie consacrée n’est pas celui de l’habit ecclésiastique. Ainsi, le port d’un vêtement distinct pour les actions liturgiques peut opérer une séparation injustifiée aussi bien qu’une distinction précieuse. Nous voici invités au discernement le plus attentif aux évolutions de l’histoire.
Sur un sujet aussi actuel que disputé, le frère Briant nous offre une étude fouillée, qui part des quatre axes du charisme religieux, mis en rapport avec les quatre pôles de l’identité chrétienne, et aboutit, moyennant quelques schémas qu’il nous a semblé nécessaire de reproduire, à des éclairages fort nouveaux. Qu’on aille immédiatement aux conséquences, si l’on préfère : on comprendra en les lisant que la démonstration en vaut la peine, notamment pour mieux distinguer « partage du charisme » et « fondation d’un nouveau charisme » éventuel.
La vie éternelle est-elle une illusion, ou le fond même de notre réalité ? Ces libres propos d’un sage veulent nous faire réfléchir aux « fins dernières » que sont la mort, le jugement, la résurrection de la chair, la possibilité de l’enfer ; au-delà de toutes les attentes et représentations demeure l’image qui évoque le mieux l’Amour divin, aux dires de Joinville : une branche d’amandier en fleurs…
Sur la question des laïcs chrétiens qui revendiquent des formes de consécration proches de celles de la vie religieuse ou des instituts séculiers, Mgr P. Raffin estime qu’un discernement s’impose : il convient de revenir aux sources du Concile, mais aussi d’entendre l’enseignement des exhortations postsynodales Christifideles Laici et Vita consecrata. Si la vie consacrée constitue une vocation singulière, celle des laïcs doit également trouver sa propre inspiration, pour investir les temps et les lieux de son irremplaçable présence.