Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Quand un missionnaire salésien chevronné, par ailleurs philosophe et professeur de théologie à Lubumbashi, parle à des membres de la vie religieuse en pause spirituelle, il arrive qu’il parle d’amour, d’un premier amour, même, qui porte à rendre grâce pour les fragilités de l’âge grandissant.
Un jeune frère « serviteur » d’une jeune fraternité d’un institut nouveau dans un pays récemment rendu à sa souveraineté poursuit sa réflexion sur l’homme masculin (voir Vs Cs 2019-3, 15-28) et son identité en devenir. En filigrane, la vie consacrée s’en trouve remise en perspective pour témoigner d’une « masculinité ouverte, fraternelle et servante ».
Nous remercions le Préfet de la Congrégation pour le Clergé et la discrète traductrice de nous avoir permis de proposer en français cet article paru dans Sequela Christi 2017/2, 84-92. Si « le premier voyage à accomplir dans la formation est d’aller vers soi-même », comment faire ?
Sœur Francine, des Pauvres Sœurs de Mons, fut un temps responsable de l’Union des Religieuses de Belgique ; elle a longtemps présidé aux destinées de plusieurs hôpitaux et œuvres caritatives de son institut, y travaillant à garantir des pratiques éthiques chrétiennes. Dans sa modestie, ce témoignage montre comment la vie religieuse apostolique, après des siècles de bienfaisance, aménage avec une sérénité inventive les moyens de servir le Christ autrement.
L’auteur a déjà interrogé notre fondement dans la Parole (VsCs 2013-2) et le temps de nos chapitres (VsCs 2014-1 et VsCs 2014-2). Il relit ici la « fertilité » de nos vœux qui ne sont pas un objectif, mais les outils d’un pacte transi de miséricorde ; parce qu’ils ont la couleur de Pâques, ils portent vers tous les « sans » de notre monde ; la prière d’intercession prolonge cette alliance miséricordieuse qui met la mort à distance.
Par quels chemins un groupe humain, chrétien ou religieux, et en son sein, un individu, accède-t-il à sa maturité, dans une civilisation qui n’est plus comme autrefois marquée par la culpabilité, mais par le narcissisme ? Comment faire grandir d’abord ce qui unit avant de s’occuper de ce qui sépare ? Le responsable peut-il en appeler aux ressources thérapeutiques du groupe et à quelles conditions ? La réponse à ces questions urgentes provient du développement psychique de chacun, dans la traversée de certaines angoisses (de séparation, de frustration), mais aussi du soin que le leader prendra de lui-même, de son groupe et de ses lois. Cette étonnant leçon d’humilité s’achève en pointant vers les ressources de la vie spirituelle,qu’on ne confondra pas avec les ressources psychiques ici en cause.
Recherchez dans toutes les tables analytiques par MOTS-CLES ...
Comment répondre à l’appel intérieur de Dieu qui nous attire à lui ? Dans des lieux spirituels précis, aux temps marqués, Dieu se manifeste : chaque spirituel les connaît. Claude La Colombière et Jean de la Croix éclairent cette méditation des Venues du Seigneur.