Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
En marge de l’Assemblée synodale, nous sommes heureux de publier cette version française d’une conférence donnée à Barcelone par la Sous-secrétaire du Secrétariat du Synode, xavière maintenant bien connue. On y trouvera la trace d’une avancée progressive de la réflexion ecclésiale au sujet de la place des femmes partout où elles sont présentes.
Pour fêter les 50 ans du doctorat de Thérèse de Jésus, un Colloque vient de se tenir à Venasque, du 18 au 22 septembre dernier. Nous remercions le Studium Notre-Dame de Vie de nous permettre de célébrer cette commémoration en publiant l’intervention de sœur Marie-David, c.s.j. ; elle fait voir finement comment la déclaration thérésienne d’ignorance permet le partage, même aux doctes, de son expérience spirituelle.
Un thésiste en théologie, prêtre de l’Emmanuel, polytechnicien et philosophe s’est laissé distraire, durant le confinement, par des lectures divertissantes... à moins que l’interpellation des sorcières contemporaines sur le corps, le savoir, le pouvoir, n’atteigne la vie consacrée autant que l’écologie ou les mouvements de décroissance ?
Provinciale des Sœurs de la Charité Dominicaines de la Présentation de la Sainte Vierge, Présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France, la théologienne moraliste qui a fait ses armes auprès de X. Thévenot et C. Geffré, puis B. Cadoré, a accepté de répondre à nos questions.
Déjà croisée comme archiviste de l’ordre du Carmel en Belgique, sœur Christiane Meres, luxembourgeoise de Bruxelles, nous livre une autre facette de son talent, en nous invitant à la rencontre de deux femmes émouvantes ; leur trajectoire s’éclaire d’une troisième, à l’ombre de la Croix.
Avec l’appui de sœur Carmen Sammut, présidente sortante (voir Vs Cs 2016-3), la récente réunion plénière de l’UISG nous est contée par la supérieure générale d’un petit institut diocésain belge. Des engagements ont été pris, confiés pour leur suivi à sœur Jolanda Kafka, missionnaire clarétaine, nouvelle présidente, et à son conseil.
Sœur Moïsa, des Fraternités Monastiques de Jérusalem, formée en patristique, doctorante en théologie à l’I.É.T. de Bruxelles, ose une parole de lumière sur la dureté des temps ; est-il étonnant que cette avancée nous vienne d’une famille religieuse qui unit un institut de frères et un autre de sœurs, en plus des fraternités laïques et apostoliques qui s’en inspirent ?
Le père carme Stefano Conotter, aujourd’hui prieur à Bruxelles, a été maître des novices en Italie et prieur en Roumanie ; il présente la récente Instruction Cor orans (15 mai 2018), qui applique la constitution Vultum Dei quaerere (26 juin 2016) sur la vie contemplative féminine – un document qu’on aurait tort de croire réservé aux moniales de vie cloîtrée.
Collaboratrice scientifique à l’Institut de recherche Religions, Spiritualités, Cultures, Sociétés (RSCS), Françoise Mélard, de l’Ordre des vierges, s’intéresse à cette vocation au prisme de l’histoire et du magistère ; sa recherche porte sur nos régions, depuis la Gaule du Nord, la Germanie, la Principauté de Liège, jusqu’à la Belgique actuelle. Elle nous présente sa lecture d’un ouvrage majeur dans le domaine.
Un Séminaire de recherche sur « la consécration par les conseils évangéliques » vient de se tenir à Rome sous les auspices de la CIVCSVA. Sœur Noëlle Hausman, s.c.m., directrice de notre revue, a pu y développer l’intervention que l’on va lire. Un Colloque international reprendra le même thème sous ses divers aspects, du 4 au 6 mai prochains.
Des femmes consacrées abusées par leur entourage ecclésial, masculin ou féminin : un nouveau et douloureux dossier s’est courageusement ouvert en Italie. Deux livres récents, l’un préfacé par notre auteur (Giulia et le loup), l’autre écrit par elle (voir ci-après) ont été remis le 10 septembre dernier au Pape François, décidé à suivre la question. L’écoute exemplaire de ces victimes doit aussi être partagée dans le monde francophone.
Présentée une première fois à l’Université de Fribourg lors d’un Colloque sur l’approche théologique de l’aide, cette réflexion inédite d’un juriste théologien inaugure à merveille l’année jubilaire que nous venons d’entamer. Comment éviter que la relation d’aide ne se prenne au piège de la séduction ou de la domination, masquées par l’œuvre de miséricorde corporelle ou spirituelle où elle s’exprime ? Le jeu de l’aide ne consiste-t-il pas à entrer dans un triangle dont le Christ, aidant et aidé, devient l’équilibre secret ?