Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Docteur en histoire grâce à une thèse sur les femmes de pouvoir que furent les religieuses du XIX}e siècle, membre du groupe de recherche dans le domaine de l’héritage des instituts religieux au Kadoc-Leuven, l’auteur explique comment son institution valorise les archives religieuses qui lui sont confiées.
Quand un jésuite, ancien directeur du célèbre lnstitut Gramme de Liège (déjà auteur chez nous de « Avoir ou être ? », VsCs 72, 2002-2, p. 117-130), qui aime « fureter dans le futur », nous partage l’histoire des appellations courantes des membres de la Compagnie de Jésus, il devient évident que le nom voulu par Ignace de Loyola est source d’avenir.
Un jésuite évêque, et puis cardinal, est-ce si courant ? Un grand-ducal président de la Commission des évêques de l’Union européenne, c’est inédit. Un itinéraire de missionnaire au Japon, quel périple ! Le jeune « père Cardinal » a accepté avec beaucoup de simplicité de nous relater sa trajectoire et de nous partager ses visions.
Depuis le Népal un père jésuite belge évoque pour nous sa longue présence « missionnaire » en Inde, puis son service à la Curie générale de Rome, et aujourd’hui, son expérience de formateur dans cette Région jésuite formée d’un tiers de jeunes. Imprégné par l’apport conciliaire de notre revue, il verrait bien que les religieux soient, au Népal et partout, plus clairement des « Témoins de la Cité de Dieu ».
Jésuite congolais, le P. Léon Ngoy Kalumba est professeur à l’Université de Lubumbashi. Ancien secrétaire de la commission épiscopale chargée de la vie consacrée de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo de 2004 à 2007, il enseigne la théologie spirituelle dans plusieurs institutions ecclésiastiques de Kinshasa, de Lubumbashi et d’Abidjan.
Habitué de nos pages, le père Pierre Gervais, jésuite canadien, a mené sa carrière de dogmaticien à l’I.É.T. de Bruxelles où il a revisité, avec les grands traités et les principaux sacrements, quelques figures éminentes de la mystique chrétienne. Il se consacre désormais à l’écriture, notamment d’importants commentaires des Exercices spirituels ; cet article en donne l’épure la plus achevée.
Il a dirigé Vie consacrée naguère, attentif, sur tous les continents, à l’expérience spirituelle où s’enracinent les diverses formes de célibat pour le Royaume. Compagnon de Jésus et des pauvres, ce connaisseur d’Ignace de Loyola vient d’achever son pèlerinage. Il a transmis avec les Exercices spirituels la source de son rayonnement. Nous en gardons mémoire, avec reconnaissance.
Le père Rupnik est jésuite, directeur du Centre Aletti de Rome, théologien, animateur de retraites, professeur de théologie à l’Athénée pontifical Saint-Anselme et à la Grégorienne, écrivain et artiste. Ses célèbres mosaïques enrichissent près de 200 lieux de prière dans le monde entier, dont le sanctuaire Jean-Paul II, inauguré aux récentes JMJ. Il nous parle de beauté.
Après son ouvrage de référence (La symbolique de l’eau dans l’œuvre du Père Surin, Louvain, 1979), l’auteur reprend sa lecture du célèbre jésuite dont nous fêtons cette année le 350e anniversaire du décès. Cette présentation (qu’il faut entendre dans le contexte de l’époque), d’une seule lettre de direction spirituelle, creuse jusqu’aux motivations et réactions de chacun des protagonistes, tout en s’élevant aux enjeux du débat interne à la Compagnie de Jésus entre les réformateurs mystiques et les tenants de la tradition ignatienne la plus autorisée.
Dans cette mise en valeur de la pratique littérale des Exercices spirituels d’Ignace de Loyola, l’accompagnateur expérimenté se fait théologien de l’écoute intérieure de la Parole, au cœur de l’expérience spirituelle que le tracé ignatien permet. Pour l’homme d’aujourd’hui, l’oraison par « application des sens » représente une ressource et dans la vie quotidienne, un autre respir.
Dédié à la mémoire du grand jésuite disparu il y a juste dix ans, cet hommage lumineux rappelle la singularité d’un itinéraire dont l’héritage, controversé souvent, n’est pas près de s’épuiser.
Le Père Hurtado, canonisé en 2005, est l’une de ces grandes figures jésuites que les Exercices spirituels ont façonnées. La fécondité de son parcours spirituel nous est rappelée ici – il fit une partie de sa formation en Belgique – avec ses réalisations les plus célèbres, à l’enseigne d’une conviction qui demeure : « être catholique, c’est être social ».