Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Professeur de théologie sacramentaire à l’Institut pontifical Jean-Paul II, sœur apostolique de saint Jean, l’auteur réfléchit à la place de la vie consacrée en relation avec le binôme clercs-laïcs. On lui sait gré d’avoir ouvert, durant le Symposium romain récent sur le sacerdoce, un débat urgent.
Secrétaire de la Famille spirituelle qui réunit tous les groupes et instituts qui, à travers le monde, se réclament de Charles de Foucauld, membre de la Fraternité séculière, Marianne Bonzelet, de Cologne, est maintenant animatrice de retraites et directrice spirituelle. Elle nous indique ici des aspects inaperçus de l’influence du futur saint.
Un jésuite évêque, et puis cardinal, est-ce si courant ? Un grand-ducal président de la Commission des évêques de l’Union européenne, c’est inédit. Un itinéraire de missionnaire au Japon, quel périple ! Le jeune « père Cardinal » a accepté avec beaucoup de simplicité de nous relater sa trajectoire et de nous partager ses visions.
Membre des Fraternités Monastiques de Jérusalem, elles aussi au cœur de la ville, sœur Marie-Laure, de la revue Sources Vives, ouvre pour nous les deux derniers tomes de la correspondance de la célèbre assistante sociale d’Ivry. Dans l’inclassable vocation de présence aux frontières, une « spiritualité du forage » se découvre, livrée à l’Église urbaine d’aujourd’hui.
Ancienne présidente de la Conférence nationale des Instituts séculiers de France, Nadège Védie, qui fut responsable générale de l’Institut Notre-Dame du Travail, a présidé, de 2012 à 2016, la Conférence mondiale des Instituts séculiers. Elle était donc tout indiquée pour nous parler, en cette année anniversaire, du présent et de l’avenir de cette jeune forme de vie consacrée.
Docteur en droit canonique et laïc économiste engagé dans l’administration, l’auteur s’intéresse à la présence, dans la célèbre communauté canoniale du Grand-Saint-Bernard, de convers, oblats et familiers, qui ne professent pas tous les conseils évangéliques. Une approche qui pourrait suggérer l’exploration de voies nouvelles.
« Des questions qui paraissent secondaires et même irritantes dans la mesure où elles animent des débats sans fin dans les communautés, peuvent en réalité masquer des questions assez fondamentales… » ; l’auteur en fait pour nous la brillante démonstration : c’est toute la symbolique liturgique du vêtement qui se trouve ici revisitée, dans ses distinctions : le signe qu’il fait dans la vie consacrée n’est pas celui de l’habit ecclésiastique. Ainsi, le port d’un vêtement distinct pour les actions liturgiques peut opérer une séparation injustifiée aussi bien qu’une distinction précieuse. Nous voici invités au discernement le plus attentif aux évolutions de l’histoire.
Un jeune prêtre français nous offre cette présentation fervente du prêtre belge qui fonda la Jeunesse Ouvrière Chrétienne. L’installation, le 16 janvier dernier, à Malines, du Tribunal ecclésiastique chargé d’étudier la vie et l’œuvre de l’initiateur de l’Action catholique organisée permettra sans doute de s’interroger aussi sur les présupposés et le devenir du mouvement ; mais il fallait d’abord ne pas manquer la simple rencontre d’un analyste social et d’un pédagogue hors du commun grâce auquel, dit-on, « la jeunesse ouvrière entra au Sacré-Collège ».
Les enseignements de Vatican II sur l’Église, peuple sacerdotal, éclairent ceux qui concernent l’Eucharistie — et réciproquement. Particulièrement attentif au chapitre 2 de Lumen Gentium à ce sujet, l’article en montre également les implications quant au ministère sacerdotal : celui-ci est ordonné, et à l’Eucharistie, et à l’Église.
A partir d’une vue d’ensemble du Concile, la constitution dogmatique sur l’Église est présentée dans sa genèse, ses grandes articulations, ses accents majeurs ; un commentaire des deux derniers chapitres permet de s’initier à une lecture plus approfondie d’un des plus grands textes de Vatican II : c’est à partir de lui que se comprend aujourd’hui toute ecclésiologie ; il fallait aussi rappeler ce qu’il doit à un expert belge demeuré dans son ombre.
Le décret conciliaire sur l’apostolat des laïcs, longuement préparé par les mouvements laïcs d’avant Vatican II, nous est présenté dans sa genèse, son contenu, sa postérité. Une étude passionnante, qui montre assez l’actualité de la question.
Revenir sur la figure du Cardinal J. Cardijn, fondateur de la JOC, c’est mettre en évidence sa célèbre pédagogie, toute enracinée dans la vie, autant qu’une brève histoire du mouvement ; mais c’est aussi, pour l’auteur, africaniste bien connu, montrer comment une formation inspirée de l’Évangile peut trouver aujourd’hui en Afrique de très puissants échos – en Afrique seulement ?