Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Un jeune frère « serviteur » d’une jeune fraternité d’un institut nouveau dans un pays récemment rendu à sa souveraineté poursuit sa réflexion sur l’homme masculin (voir Vs Cs 2019-3, 15-28) et son identité en devenir. En filigrane, la vie consacrée s’en trouve remise en perspective pour témoigner d’une « masculinité ouverte, fraternelle et servante ».
Un jeune religieux d’un jeune institut, aux prises en Lituanie avec la difficulté qu’ont les hommes à se réaliser comme tels, se risque à partager sa conception d’un « devenir homme masculin » ; une réflexion qui s’achèvera dans le prochain numéro et pourrait rencontrer quelque chose de « la douloureuse actualité de l’Église ».
Sœur Moïsa, des Fraternités Monastiques de Jérusalem, formée en patristique, doctorante en théologie à l’I.É.T. de Bruxelles, ose une parole de lumière sur la dureté des temps ; est-il étonnant que cette avancée nous vienne d’une famille religieuse qui unit un institut de frères et un autre de sœurs, en plus des fraternités laïques et apostoliques qui s’en inspirent ?
Un Séminaire de recherche sur « la consécration par les conseils évangéliques » vient de se tenir à Rome sous les auspices de la CIVCSVA. Sœur Noëlle Hausman, s.c.m., directrice de notre revue, a pu y développer l’intervention que l’on va lire. Un Colloque international reprendra le même thème sous ses divers aspects, du 4 au 6 mai prochains.
L’évêque émérite de Metz commente pour nous le document rendu public par notre Dicastère en novembre dernier. Il nous permet de comprendre pourquoi la vocation de frère concerne en fait toutes les formes de vie consacrée, et toute l’Église. On regrettera avec lui qu’un document tant attendu ne règle ni n’éclaire l’épineuse question de la juridiction des frères dans les « instituts mixtes ».
Sans entrer dans les méandres de son itinéraire religieux et missionnaire, ces quelques pages nous présentent l’étonnante physionomie spirituelle du P. Vincent Lebbe, mort en Chine il y a cinquante ans. L’ouvrage plus complet que vient de publier l’auteur sur l’oncle qui le baptisa signifie par lui-même l’enracinement d’une telle vocation.
Pour présenter la lettre apostolique de Jean-Paul II sur la dignité et la vocation de la femme, l’auteur a choisi de déployer le monde symbolique ouvert par l’une de ses plus fortes expressions. Alors apparaissent clairement le caractère sponsal de tout corps humain et la nécessité de comprendre également de manière sponsale et le mariage et le sacerdoce et la virginité. Annoncées à Cana, les noces de la Croix révèlent dans le Christ l’unité du commencement. Cette méditation théologique nous offre de brillants aperçus d’une anthropologie vraiment dialogale.
Dès qu’une relation s’instaure entre humains, une étincelle d’amour jaillit. Elle peut jaillir. Il ne tient qu’à nous de l’entretenir ou de la laisser s’éteindre. C’est une question de simplicité du regard. Allons-nous suivre à la trace ces indices d’un grand feu au cœur de nos vies, ou bien les charges, les soucis et les fonctions, les...
En des pages denses, l’auteur, directeur du centre L. J. Lebret « Foi et développement », nous rappelle avec force que la vérité de la relation à Dieu « se fait » dans la participation à la construction de la société mondiale dont dépend l’avenir de l’humanité. La vie consacrée est donc directement concernée par elle. Pour l’aider à en prendre conscience, le P. Lebret analyse d’abord à larges traits l’objectif auquel la planète terre est acculée aujourd’hui : construire une société qui mette en œuvre une économie politique de gestion du patrimoine commun de l’humanité. Il montre ensuite que l’Église est impliquée, qu’elle le veuille ou non, dans la transformation de notre société, au nom même de sa vision de l’homme et de sa relation constitutive à Dieu. Ces données, propres à tous les chrétiens, aideront les religieux à mieux percevoir la part qui leur revient dans ce travail et cette mission.
Introduction « Une constatation s’impose... : l’entrée de la femme dans la vie publique... De plus en plus consciente de sa dignité humaine, la femme n’admet plus d’être considérée comme un instrument ; elle exige qu’on la traite comme une personne, aussi bien au foyer que dans la vie publique » (Jean XXIII, Pacem in terris, n. 41). «...