Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
L’ouvrage que les Éditions du Cerf viennent de consacrer au Maître général de l’Ordre dominicain ravira, avec les amis de l’Ordre, tous ceux qu’une familière de la spiritualité dominicaine permet ici de rejoindre dans « l’Amour qui bouleverse les entrailles de Dieu ».
Prêtre du diocèse de Metz et membre de la Communauté de l’Emmanuel, le père Cédric Burgun est maître de conférences à la Faculté de Droit canonique de l’Institut Catholique de Paris, et juge ecclésiastique. Il enseigne, entre autres, le droit canonique de la vie consacrée et le droit canonique du mariage. Il accompagne de nombreux couples et est l’auteur de plusieurs ouvrages et contributions sur la famille et en droit canonique.
Le Père abbé de Leffe, professeur de théologie fondamentale, fonde son interprétation des passages discutés d’Amoris Lætitia dans la vision tout ensemble thomiste et ignatienne qu’a le Pape François de la miséricorde. Attrition, indulgence, justice, peine expiatoire, gradualité, imputabilité : ces notions fontales, bien entendues, préparent, au rythme de la grâce, le cœur humain aux noces éternelles.
Recenseur régulier des ouvrages que nous recevons (et dont les notices sont désormais accessibles sur notre site), le Frère Gonzague est prieur à Saint-Jodard, maison de formation des Frères de Saint-Jean ; achevant à la Faculté jésuite de Bruxelles (I.É.T.) une thèse en théologie sur les Discours d’adieu du Quatrième évangile, il nous propose cette vision insolite de la miséricorde comme Amour livré.
Sœur Francine, des Pauvres Sœurs de Mons, fut un temps responsable de l’Union des Religieuses de Belgique ; elle a longtemps présidé aux destinées de plusieurs hôpitaux et œuvres caritatives de son institut, y travaillant à garantir des pratiques éthiques chrétiennes. Dans sa modestie, ce témoignage montre comment la vie religieuse apostolique, après des siècles de bienfaisance, aménage avec une sérénité inventive les moyens de servir le Christ autrement.
Un exégète chevronné s’expose à l’écriture d’un immense poète pénétré d’Évangile. Jean Radermakers, s.j., professeur à la Faculté jésuite de théologie de Bruxelles (IÉT), fait ici vibrer les fulgurances johanniques d’un poème pascal de Pierre Emmanuel, récemment réédité.
Hôtelier de Saint-Benoît-sur-Loire, tout récemment devenu prieur, l’auteur enseigne au noviciat de son abbaye et assure le cours de théologie fondamentale au STIM (Studium Théologique Inter-Monastères). Il réfléchit au besoin pressant de guérison qu’il rencontre souvent. Il montre comment le sacrement du pardon peut s’y trouver dévoyé ou, à l’inverse, vivifié.
Parmi les « œuvres de miséricorde corporelle » remises à l’honneur par le Pape François en cette année jubilaire de la miséricorde, figure la visite des prisonniers. Accompagnés par une religieuse qui rend visite plusieurs fois par semaine aux détenus d’un Centre pénitentiaire français, découvrons de plus près cet univers carcéral trop méconnu de la plupart des chrétiens.
L’auteur a déjà interrogé notre fondement dans la Parole (VsCs 2013-2) et le temps de nos chapitres (VsCs 2014-1 et VsCs 2014-2). Il relit ici la « fertilité » de nos vœux qui ne sont pas un objectif, mais les outils d’un pacte transi de miséricorde ; parce qu’ils ont la couleur de Pâques, ils portent vers tous les « sans » de notre monde ; la prière d’intercession prolonge cette alliance miséricordieuse qui met la mort à distance.
Une retraite proposée en Lituanie, où fut célébrée la première fête de la Divine miséricorde, nous offre sous la plume de sa prédicatrice de passer la porte de la foi avec saint Thomas, qui voulut mettre la main dans le côté de Jésus. Retournant à cet apôtre prophète, la méditation restitue les fulgurances de la tradition du Corps blessé qui éclairent aussi le deuxième dimanche de Pâques.
Un chanoine ami des pauvres devint père d’une communauté de femmes, puis d’hommes, dont nous célébrons aujourd’hui les 800 ans d’existence ; sa prière incessante pour les pécheurs est au coeur de l’insertion urbaine d’un nouveau groupe religieux ; c’est ce périple fondateur qu’une moniale dominicaine de Taulignan nous rapporte, après avoir publié récemment son Saint Dominique. Un visage de Miséricorde (2015).
Béatifié à Rome par Benoît XVI, le 13 novembre 2005, en tant que « confesseur de la foi » et avec le titre de « prêtre diocésain », Charles de Foucauld, mort il y a juste 100 ans, devrait voir aboutir bientôt sa cause de canonisation ; sa famille spirituelle compte aujourd’hui plus de 13000 membres. Le vice-postulateur de la cause, membre de la Société des Missions africaines, propose une traversée de son œuvre en clé de miséricorde.