Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Moine de Saint-Benoît sur Loire, prieur de la communauté et professeur au Studium théologique intermonastique (STIM), Frère Benoît, déjà rencontré dans nos pages, nous propose d’écouter deux mystiques du « dépassement des vertus » : un enseignement précieux, rarement entendu, démystifiant.
Au moment d’achever sa carrière de professeur de théologie dogmatique et sacramentaire à l’I.É.T. de Bruxelles, le jésuite canadien formé pour le Vietnam et qui n’enseigna qu’en Europe, nous offre cette superbe méditation du « Je veux » de Catherine de Sienne, qu’il met en syntonie avec le « Je veux » de Jésus en saint Jean, mais aussi, le « Je veux et désire » d’Ignace de Loyola. Un moment inaugural.
Sœur Marie Jean Baptiste, sœur apostolique de Saint-Jean, est membre du service diocésain de l’animation spirituelle du diocèse de Quimper et Léon. Cherchant à promouvoir la vie spirituelle dans la ligne de l’ouverture prônée par le Pape François, elle voit émerger la femme de Samarie comme l’emblème de ces « périphéries » rejointes par le Christ.
Longtemps professeur de théologie spirituelle au Centre Sèvres de Paris, l’auteur réside aujourd’hui à Montpellier où il coordonne le pôle ignatien du Languedoc. Il a notamment édité le Pseudo Caussade, L’Abandon à la Providence divine, un ouvrage qui marque un tournant dans la vie spirituelle de Charles de Foucauld. S’ensuit un portrait surprenant du défricheur évangélique devenu frère universel.
Un sujet d’autrefois, le silence ? Noëlle Hausman, directrice de notre revue, montre qu’il est plutôt la condition de l’écoute, ouvrant aux profondeurs de la Parole. De hautes figures bibliques sont relayées, dans la passion de Jésus, par le dernier silence de Dieu ; il entame toute surdité.
La Présidente des Amitiés Catherine de Sienne évoque, avec le dernier volume de la nouvelle traduction française des Lettres de Catherine Benincasa, ces Caterinati religieux, prêtres ou ermites, familiers de la grande « mystique du corps mystique », comme l’appelait Paul VI en la proclamant, en 1970, docteur de l’Église.
Jésuite canadien formé pour une mission du Vietnam quittée dans des circonstances dramatiques, le jeune dogmaticien acheva sa formation en France ; spécialiste de la spiritualité des Exercices ignatiens, il poursuit en Belgique, à la Faculté jésuite de Bruxelles (I.É.T.) une carrière académique qui lui a permis de revisiter, avec les grands traités et les principaux sacrements, quelques figures éminentes de la mystique chrétienne.
L’alerte chroniste de plusieurs revues italiennes nous offre ce délicieux billet sur une plante de la Bible devenue célèbre depuis qu’une femme libéra pour Jésus les senteurs immémoriales de son parfum – en présage de la vie consacrée, qui embaume, dit la fin de Vita consecrata, toute la maison de l’Église.
À l’occasion de la sortie des Lettres de Catherine de Sienne aux religieux et aux prêtres, une des meilleures spécialistes du fulgurant docteur de l’Église nous propose sa vision de tout le panorama des sept volumes à présent édités dans la nouvelle traduction française. C’est une joie d’ouvrir la première de nos chroniques intermédiaires – entre celle qui s’attache annuellement à la vie consacrée et celle qui porte sur l’Écriture sainte – par cette superbe présentation.
Prêtre orthodoxe, le père Dinu a soutenu une thèse doctorale sur sainte Thérèse à la Faculté de Théologie orthodoxe de l’Université de Bucarest où il enseigne aujourd’hui. Son étude sur la Madre, traduite et légèrement abrégée par nos soins, met en lumière les consonances de la doctrine spirituelle de Thérèse avec la prière de Jésus chère à l’Orient. Nous sommes heureux d’achever l’année thérésienne par cette présentation inédite d’un chemin de prière décidément ecclésial.
Connaissez-vous saint Nil le jeune ? Aujourd’hui abbé de l’unique monastère basilien d’Italie, dom Michel van Parys nous présente cette haute figure, grâce à un dialogue du Xe siècle avec les moines bénédictins du Mont Cassin. Une lecture d’abord déconcertante, à travers une question insolite — le moine est-il un ange ? — et nous voici rapportés aux sources de l’Écriture comme à saint Basile, mais aussi, au dialogue que poursuivent entre elles des traditions monastiques très anciennes.
Le nom de pauvre est-il à même de désigner Dieu ? Impliqué dans l’élection divine depuis l’Ancien Testament, le paradoxe de la pauvreté donne naissance, au-delà des œuvres de justice et de paix, aux inventions, caractéristiques du Nouveau, de la charité et de la communion : « lorsqu’un témoin se fait pauvre d’entre les pauvres, et qu’un pauvre se fait témoin d’entre les témoins ».