Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Le préfet du Dicastère pour la vie consacrée a donné cet été à la Cathédrale de Liège la conférence dont on va lire un abrégé, suivi de quelques échanges avec l’assemblée des consacré(e)s de Belgique. La synodalité étant le chemin de l’Église, il est aussi celui de la vie consacrée et le Cardinal brésilien nous dit comment. Une courte vidéo, à découvrir sur notre site, accompagne ces balises synodales.
Professeur de théologie spirituelle à l’Institut catholique de Paris et directeur de l’Institut d’Histoire des Missions, G. Berceville, o.p., convaincu que « derrière le scandale systémique des abus se cache le scandale des systèmes communautaires » (audition devant la CIASE, 15 novembre 2019), réfléchit à nouveaux frais aux contours d’une obéissance selon l’Évangile.
Initialement présenté lors d’une conférence au lendemain même des attentats de Paris, cette réflexion d’un Trappiste, d’abord médecin en Afrique et au Proche-Orient, aujourd’hui maître des novices à Tamié, est publiée en marge du procès des terroristes et de la publication du Rapport Sauvé : il s’agit bien de savoir de quel prophétisme parler et pour quelle conversion.
Mais oui, « les pauvres sont nos maîtres ». Normalien et vicaire de paroisse, François Odinet, désormais docteur en théologie du Centre Sèvres, y poursuit par son enseignement et ses recherches sur l’expérience spirituelle des pauvres – ceux-là même dont Jésus lui aussi a appris, comme en témoignent les rencontres de la Cananéenne et de Bartimée, longuement méditées.
Docteur en théologie dogmatique, philosophe, ami des arts, le père Piret, s.j. reprend pour nous la traversée de l’Évangile de Jean, depuis le lavement des pieds jusqu’à la prière sacerdotale – lecture pascale s’il en est. Comme dans ses précédentes contributions liturgiques, on repasse avec lui toute la trame scripturaire, et nous voici surpris de sa nouveauté.
Normalien, docteur et agrégé en mathématiques, le père Florent Urfels, aujourd’hui professeur à la Faculté Notre-Dame de Paris et aumônier de l’École Normale Supérieure, revient sur les lieux de sa première formation théologique, l’Institut d’Études Théologiques (Faculté jésuite de théologie) de Bruxelles, qui fête cette année ses 50 ans. Un délicieux parcours où l’on voit surgir la haute figure du père Albert Chapelle, s.j.
Sœur Marie Jean Baptiste, sœur apostolique de Saint-Jean, est membre du service diocésain de l’animation spirituelle du diocèse de Quimper et Léon. Cherchant à promouvoir la vie spirituelle dans la ligne de l’ouverture prônée par le Pape François, elle voit émerger la femme de Samarie comme l’emblème de ces « périphéries » rejointes par le Christ.
Un sujet d’autrefois, le silence ? Noëlle Hausman, directrice de notre revue, montre qu’il est plutôt la condition de l’écoute, ouvrant aux profondeurs de la Parole. De hautes figures bibliques sont relayées, dans la passion de Jésus, par le dernier silence de Dieu ; il entame toute surdité.
Un exégète chevronné s’expose à l’écriture d’un immense poète pénétré d’Évangile. Jean Radermakers, s.j., professeur à la Faculté jésuite de théologie de Bruxelles (IÉT), fait ici vibrer les fulgurances johanniques d’un poème pascal de Pierre Emmanuel, récemment réédité.
Le Père Lambert Malungu, salésien de don Bosco, est directeur de la communauté du Theologicum Saint François de Sales de Lumbumbashi (RDC) où il enseigne l’Écriture sainte, après sa licence en exégèse à l’Institut biblique pontifical de Rome.
Hôtelier de Saint-Benoît-sur-Loire, tout récemment devenu prieur, l’auteur enseigne au noviciat de son abbaye et assure le cours de théologie fondamentale au STIM (Studium Théologique Inter-Monastères). Il réfléchit au besoin pressant de guérison qu’il rencontre souvent. Il montre comment le sacrement du pardon peut s’y trouver dévoyé ou, à l’inverse, vivifié.
L’alerte chroniste de plusieurs revues italiennes nous offre ce délicieux billet sur une plante de la Bible devenue célèbre depuis qu’une femme libéra pour Jésus les senteurs immémoriales de son parfum – en présage de la vie consacrée, qui embaume, dit la fin de Vita consecrata, toute la maison de l’Église.