Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Certes, l’« icône biblique » de la transfiguration ne peut pas être annexée au profit exclusif de la vie consacrée, mais elle est proposée dans ce document de manière significative et il importe donc d’en contempler, peut-être sous un éclairage nouveau, toutes les dimensions théologiques et - ce qui est ici le propre de la lecture qui en est faite - spirituelles. Pour cela, l’approche que nous offre le professeur Rouiller, exégète du Nouveau Testament à l’Université de Fribourg, nous est très précieuse dans son attentive « lectio divina ».
Nous aurons, évidemment, à revenir souvent sur la “somme” que représente l’exhortation donnée par Jean-Paul II pour être méditée par tous ceux dont la vie se trouve consacrée d’une manière singulière à la suite du Christ. Ici, comme l’auteur le reconnaît d’entrée de jeu, il ne s’agit que d’une première réaction. Cela n’enlève rien à l’intérêt de cet essai. Les points chauds sont déjà rencontrés : la place de la vie consacrée dans l’Église (la question des “trois états”), l’excellence de la vie consacrée, la consécration elle-même, et son lien à la mission. Un bref mais stimulant apéritif avant d’autres recherches.
Cette note évoque, à la lumière de l’expérience de Taizé, comment la vie chrétienne opère une lente transfiguration du corps par la contemplation de Jésus, le Verbe fait chair. C’est dans cette attente contemplative du Seigneur que le célibat trouve son origine et son sens dernier.