Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Sœur de la Providence de Ribeauvillé, sœur Monique a été supérieure générale et présidente de la C.S.M.F. (aujourd’hui CORREF) ; elle livre, notamment aux instituts qui vont vers l’accomplissement de leur mission, un regard d’espérance sur les temps que nous vivons.
Voici, par leur auteur principal, évêque de Haarlem-Amsterdam, un commentaire des Directives approuvées par le Dicastère pour le gouvernement et l’administration des biens des instituts diocésains de vie consacrée aux Pays-Bas. Ces « Guidelines » sont aussi pour l’instant à la base de plusieurs rencontres organisées à Rome pour entendre les Conférences de religieux sur le sujet. Elles pourraient donc devenir bientôt plus universelles.
Entrée chez les Dominicaines missionnaires de Namur après une jeunesse bien éprouvée, sœur Marie-Pascale a partagé la Parole de Dieu et la joie du salut dans plusieurs pays d’Afrique. En 1983, elle a fondé au Rwanda une jeune communauté autochtone qui, aujourd’hui, devient la sienne et celle de ses sœurs : une aventure inspirante, toujours en vue de la formation et de la mission. Ne manquez pas la vidéo qui accompagne cette rencontre !
Quand un missionnaire salésien chevronné, par ailleurs philosophe et professeur de théologie à Lubumbashi, parle à des membres de la vie religieuse en pause spirituelle, il arrive qu’il parle d’amour, d’un premier amour, même, qui porte à rendre grâce pour les fragilités de l’âge grandissant.
Depuis le Népal un père jésuite belge évoque pour nous sa longue présence « missionnaire » en Inde, puis son service à la Curie générale de Rome, et aujourd’hui, son expérience de formateur dans cette Région jésuite formée d’un tiers de jeunes. Imprégné par l’apport conciliaire de notre revue, il verrait bien que les religieux soient, au Népal et partout, plus clairement des « Témoins de la Cité de Dieu ».
Directeur du CRVR d’Évry, notre ami dominicain Jean-Claude Lavigne, ancien directeur d’« Économie et Humanisme », aujourd’hui président des éditions du Cerf, poursuit ses avancées sur tous les aspects de la vie consacrée, en prise avec les défis du temps ; cette fois, c’est la nouvelle provocation à dire Dieu qu’il s’agit d’entendre, de la part des congrégations religieuses plus anciennes aussi bien que des communautés nouvelles.
Philosophe, juriste renommé, écrivain bien connu de nos lecteurs, le père Dijon s’engage aujourd’hui dans tous les combats éthiques qui conditionnent notre civilisation : la question des migrants, du transhumanisme, de l’intégration sociale et non moins, comme ici, celle de l’euthanasie, examinée et réfléchie, à la lumière de la Parole de Dieu, dans toutes ses dimensions humaines.
Nos deux auteurs, du monastère dominicain d’Évry (Paris), sont directeur et directeur-adjoint du Centre de recherche sur la vie religieuse (CRVR), qui y dispense, depuis peu, formations et publications (voir pour l’une d’elles notre chronique, p. 70-71). Ils traitent ici de la difficile question du devenir du charisme quand il s’inculture.
Sœur Francine, des Pauvres Sœurs de Mons, fut un temps responsable de l’Union des Religieuses de Belgique ; elle a longtemps présidé aux destinées de plusieurs hôpitaux et œuvres caritatives de son institut, y travaillant à garantir des pratiques éthiques chrétiennes. Dans sa modestie, ce témoignage montre comment la vie religieuse apostolique, après des siècles de bienfaisance, aménage avec une sérénité inventive les moyens de servir le Christ autrement.
Souvent, le temps nous manque — ou peut-être lui manquons-nous. Qu’est-ce donc que ce temps qui passe, et semble emporter avec lui nos espérances perdues ? Comment le temps de nos vies est-il sauvé ? L’auteur nous entraîne à réfléchir au passage de Dieu « dans le temps que nous sommes » : que peuvent prophétiser les trois vœux, en cette époque de dépouillement ?
Le rapport conclusif d’un Chapitre par l’Abbé Général d’un Ordre particulier, lui-même au confluent d’autres Ordres monastiques, nous a paru très stimulant pour d’autres familles religieuses. Ce vigoureux appel à une authentique vie communautaire débouche d’ailleurs sur une autre interpellation encore : allons-nous vivre une logique de la fin, ou offrir au Christ et à l’Église le peu qui nous reste » ?
Comment donc les âges de la vie spirituelle s’ordonnent-ils, lorsqu’on vit la communion fraternelle, avec ses générations différentes ? Dans sa Règle, saint Benoît « n’établit aucun rapport explicite entre les âges de la vie et les âges de la vie spirituelle », tout en discernant implicitement un lien entre les deux. Le chapitre sur l’humilité, « pièce maîtresse de sa doctrine » n’y fait non plus aucune référence, car « l’Esprit Saint est souverainement libre dans l’octroi de ses charismes ». « Le progrès spirituel est en fait une descente dans l’abîme du cœur », nous indique pour finir le nouvel higoumène du dernier Monastère catholique de rite byzantin établit en Italie à suivre la règle de saint Basile.