Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.

La vie consacrée à travers des rencontres récentes

Du Congresso à la revue Sequela Christi

Noëlle Hausman, s.c.m.

N°2006-1 Janvier 2006

| P. 49-56 |

Dans cette chronique nouvelle, qui sera nécessairement épisodique, nous voudrions retracer les événements et faire mention des publications récentes qui touchent de près à la vie consacrée en général, partout où nous avons pu être présents ou encore dont nous avons pu avoir les échos écrits. Mais nous ne ferons pas la chronique systématique des réunions plus locales de certaines Unions qui ont bien voulu, elles aussi, nous compter parmi leurs amis, que ce soit au Canada ou en Suisse, en Belgique ou au Congo-Kinshasa. Une vie n’y pourrait suffire, et les publications des Unions sont là pour y pourvoir. Dans les derniers mois, nous retenons comme majeures les rencontres de Rome (1 et 6), de Lourdes (2) et de Bâle (4). Du côté des publications supplémentaires, il faut signaler ce qui concerne le domaine des « Congrégations à faibles effectifs », comme on dit en France (3), mais aussi, la vie consacrée dans le Catéchisme de l’Église catholique abrégé (5), et la renaissance de la revue propre à notre Dicastère romain, laquelle vient de changer de nom, et d’apparence (7).

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Dans cette chronique nouvelle, qui sera nécessairement épisodique, nous voudrions retracer les événements et faire mention des publications récentes qui touchent de près à la vie consacrée en général, partout où nous avons pu être présents ou encore dont nous avons pu avoir les échos écrits. Mais nous ne ferons pas la chronique systématique des réunions plus locales de certaines Unions qui ont bien voulu, elles aussi, nous compter parmi leurs amis, que ce soit au Canada ou en Suisse, en Belgique ou au Congo-Kinshasa. Une vie n’y pourrait suffire, et les publications des Unions sont là pour y pourvoir. Dans les derniers mois, nous retenons comme majeures les rencontres de Rome (1 et 6), de Lourdes (2) et de Bâle (4). Du côté des publications supplémentaires, il faut signaler ce qui concerne le domaine des « Congrégations à faibles effectifs », comme on dit en France (3), mais aussi, la vie consacrée dans le Catéchisme de l’Église catholique abrégé (5), et la renaissance de la revue propre à notre Dicastère romain, laquelle vient de changer de nom, et d’apparence (7).

1. Le Congresso de Rome (23-27 novembre 2004)

Précédé par un intéressant Document de travail (Instrumentum laboris), le Congrès international de Rome, organisé conjointement par les Unions internationales de Supérieurs et de Supérieures majeurs, a réuni 850 personnes de toutes les parties du monde, renouant ainsi avec les deux Congrès mondiaux organisés sous Pie XII. Il a publié le compte-rendu de ses travaux (A), mais aussi, dans la suite, plusieurs textes importants (B), sans compter un DVD (C) très réussi, qui permettra à ceux qui le voudraient de goûter ou de retrouver son ambiance ; le site <videmusdominum.info/fr> , suspendu depuis le 1er avril 2005 mais rouvert en décembre, mérite toujours, à cet égard, la consultation.

A. Le Congrès international de la vie consacrée : Passion pour le Christ, passion pour l’humanité

L’ouvrage est présenté par le père J.-M. Arnaiz, Secrétaire général du Congrès, qui retrace en quelques pages son historique, son déroulement, et ses suites. Puis vient l’Instrumentum laboris dont nous avons parlé, qui occupe une cinquantaine de pages, immédiatement illustrées par la contribution de B. Secondin et D. Papa, située ainsi (sans doute en raison de sa proximité du Document de travail) à une place différente de celle qu’elle occupa réellement durant le Congrès. Sœur Th. Rasera, présidente de l’UISG, signe les paroles de bienvenue, avant que les intervenants principaux ne s’expriment : D. Aleixandre, « Chercheurs de puits et de chemins » ; J.-B. Libañio, « Impacts de la réalité socioculturelle et religieuse sur la vie consacrée en Amérique latine » ; T. Radcliffe, sur la vie religieuse après le 11 septembre ; S.-M. Schneiders, sur la vie religieuse dans l’avenir ; puis Mgr F. Rodé, préfet de notre Congrégation, sur « la vie consacrée à l’école de l’Eucharistie ». Un document final, intitulé « Ce que l’Esprit dit aujourd’hui à la vie consacrée » occupe alors une quinzaine de pages, avant le Message du pape Jean-Paul II au Congresso ; le père A. Rodríguez Echeverría, président de l’U. S. G. clôture l’ouvrage, comme il avait clôturé le Congrès. Mais d’autres documents doivent encore être pris en considération, pour pouvoir peser l’importance de l’événement.

B. Les autres textes

Après le Congresso, via les bons soins du père Jorge Ortiz, une quinzaine de contributions importantes sont parvenues à notre connaissance. C’est que le travail se poursuit, chez les théologiens du moins, lesquels cherchent à tirer profit de l’impressionnant effort qui a précédé, puis accompagné la rencontre et ne cesse, depuis, de se prolonger. Citons quelques noms : L. Guiccini, sur le chemin accompli et les perspectives, J.-M. Abella, « Les grands accents du Congrès », E. Lassada, « Nouvelles intuitions, aiguillons et implications pour ma congrégation à partir du congrès », B. Couvillon, « Le non-dit du Congrès » (ces deux derniers, remarquables) ; J. Chalmers, sur le Congrès dans une perspective carmélitaine ; J. Rodriguez Carballo, « La formation en un temps de refondation », A. Rodríguez Echeverría, à propos des engagements communs. Du côté des femmes, C. Burns revient sur le thème du puits, et L. Caza donne, fait nouveau, un aperçu du travail en atelier, à propos de « justice, paix et souffrances de l’humanité », etc.

C. Le DVD

Paru avant l’été, le DVD consacré au Congrès comporte deux bonnes heures d’interviews intéressantes, de prises de vue d’ambiance et d’images sonores qui permettront à chacun de se faire une idée de la rencontre – considérée en tous cas à partir du sommet, car les personnes qui s’expriment, parfois longuement, sont toutes conquises par l’entreprise et font valoir ses résultats.

*

Bien des articles paraîtront encore, et sans doute d’autres ouvrages, pour tirer profit d’un événement sans pareil, depuis cinquante ans, dans l’Église catholique. On peut évidemment méditer sur son genre d’organisation, qui a voulu éviter le gigantisme sans y parvenir, ou sur l’impossible sobriété des moyens, ou encore, sur un style de prière trop peu eucharistique pour soutenir les échanges. Un autre genre d’interrogation viendrait aussi à propos du bien-fondé de telles rencontres : est-il possible de vivre la vie consacrée autrement qu’au singulier d’un institut ou d’une forme de vie, et dans ce cas, qu’en est-il de ces nouvelles icônes du Samaritain et de la Samaritaine conjointement proposées aux consacrés masculins et féminins d’aujourd’hui ? Et puis, s’agissait-il de tous les consacrés de toutes les formes de vie, ou simplement de la vie religieuse internationalement connotée, à l’exclusion d’ailleurs de la vie contemplative proprement dite ?

De telles questions demeurent utiles, croyons-nous, pour que le grand espoir soulevé, surtout dans les jeunes chrétientés, par cette assemblée inédite ne retombe pas. Une occasion historique s’est offerte, dont la fécondité dépendra en partie du dialogue que les Unions internationales sauront tenir avec la Congrégation des Instituts de vie consacrée, ou, en d’autres termes, avec le pape Benoît XVI. Le Symposium dont nous parlerons plus bas (6) pourrait engager la réponse à ces interrogations. Mais suivons le fil chronologique que nous avons retenu.

2. L’Assemblée des Supérieurs majeurs et des Supérieures majeures de France (1er-2 décembre 2004)

La troisième assemblée commune entre les deux unions, féminines et masculines, des Supérieurs majeurs de France, portait sur les déplacements dans la vie religieuse. Mise à part la richesse des échanges dans les groupes-phares de l’après-dîner, la rencontre est très bien rendue dans le fascicule Qu’est-ce qui bouge ? Changement de mondes. Déplacements pour la vie religieuse [1], que nous nous contenterons dès lors de recenser.

Il fallait commencer par comprendre la diversité d’un monde qui se fait interrogation (P. Diarra, anthropologue), puis situer la vie religieuse entre sécularité et inculturation (J.-M. Donegani, sociologue), avant d’entendre le témoignage d’une théologienne moraliste sur l’évolution de la théologie vers la pratique (G. Médevielle) et l’intervention des jeunes religieux (A. de la Fayolle et A. Almodovar). Les Président et Vice-présidentes ont introduit et conclu les travaux, tandis que Mgr F. Blondel, évêque délégué à la vie consacrée, donnait l’homélie de l’Eucharistie finale. En refermant ces pages, on restera sur l’impression d’une participante méditant sur « ce qui s’est passé dans la vie de la vieille Élisabeth quand Marie l’a visitée » (68).

3. La session « Congrégations et Provinces à faibles effectifs » (Conférence française des Supérieures majeures) (4-5 juin 2005)

Parmi les nombreuses et excellentes activités soutenues par la Conférence française des Supérieures majeures, pointons encore les Actes d’une session destinée aux Instituts de moins de cent membres, si nombreux et si actifs, partout où ils subsistent [2] ; voici un aperçu de ce « compte rendu ».

Ouvert par sœur A. Gillet, l’efficace Secrétaire générale, le rapport de cette session ne prétend pas à une écriture très élaborée, mais il vaut la lecture. Se fondant sur les rétroactes de l’entreprise (un long travail préparatoire des supérieures majeures et de leurs conseils a précédé ces journées), le propos était de faire œuvre de discernement et d’espérance, soutenu en cela par un « diaporama » joint au livret et qu’il est possible de commander à la même adresse. Sous la conduite de E. de Montebello et de J.-CL. Badenhauser, la réalité se découvre ainsi « riche et fragile », car bien des changements sont survenus, comme l’indiquent dans le détail quatre groupes-témoins : les Petites Sœurs de l’Ouvrier, les Sœurs Hospitalières du Saint-Esprit, les Sœurs de la Sainte Enfance de Marie devenues les Sœurs de l’Alliance, et les Sœurs Maristes. Que l’institut soit à faible effectif depuis l’origine, qu’il décide de rester autonome ou de devenir autre par union, qu’il soit petite province dans son propre Institut, c’est toujours « une dynamique pascale et missionnaire » qu’il peut reconnaître, dans le passage de la Mer, ou l’Exil, ou la Pâque de Jésus – sans compter la question des vocations, reprises par le même P. Badenhauser, dans son homélie, à la lumière de l’aventure d’Abraham. Des « ateliers de solidarité » ont ensuite recensé des propositions nouvelles, aussi bien que les solidarités déjà existantes (un impressionnant éventail). Comme le dit M. Gugenberger, Présidente de la CSM en clôture, il s’agit toujours d’« accompagner jusqu’à l’extrême », dans un lâcher prise total, où Dieu prépare en secret le surgissement de sa vie. C’est aussi notre espérance, et elle est invincible.

4. A Bâle (Riehen), le 14e Congrès international et interconfessionnel des Religieux (CIC) (11 au 16 juin 2005)

Sait-on qu’il existe, depuis bien des années, des rencontres régulières de religieux et religieuses des diverses confessions chrétiennes, dans le simple but de prier et d’échanger sur les sujets qui importent à la vie consacrée ? Nous avons fréquenté le groupe plutôt anglo-saxon porteur de cette initiative, mais il existe aussi un groupe italo-hispanique de même vitalité, et les deux groupes communiquent entre eux. Pour ce qui est du récent Congrès de Bâle, il était organisé (et avec quel sens de l’hospitalité !) chez les Diaconesses de Riehen, sur le thème « La dimension thérapeutique de la vie en communauté religieuse » – tout un programme ! Vingt religieux évangéliques, vingt-cinq catholiques, douze anglicans et quatre orthodoxes ont ainsi partagé simplement l’essentiel de leur élection dans le Christ.

Comme les habitués francophones de ces Congrès le savent, les Actes n’en sont pas publiés (mais on peut trouver un reportage photographique et explicatif sur le site <www.diakonissen-riehen.ch/aktuelles...> ) ; notre revue a cependant déjà fait connaître, dans son dernier numéro, la contribution du père N. Stebbing, président du Congrès [3]. La semaine de Riehen était certes remarquable, d’un point de vue fraternel, mais aussi, liturgique : chaque jour, l’hospitalité nous était offerte, dans les trois offices du jour (de très belle tenue musicale), sans compter le culte évangélique, l’eucharistie anglicane, la messe romaine (dans un monastère bénédictin visité), l’eucharistie luthérienne, les vêpres orthodoxes. Les exposés principaux, substantiels (sœur P. Courtois, « Vie monastique, chemin de guérison » ; le prof. G. Vischer, « Tradition et théologie réformée » ; sœur D. Kellerhals, notre hôtesse, « La dimension curative de la vie communautaire, base anthropologique et sociologique » ; l’Abbé d’Einseideln, M. Werlen, etc.), furent enchâssés dans des temps de rencontre par groupes stables, de nombreux temps festifs, et la visite de hauts-lieux de nos diverses traditions. Une très belle réussite, avec une organisation lumineusement religieuse, dont pourraient s’inspirer d’autre assemblées internationales.

5. L’Abrégé du Catéchisme

Annoncé depuis longtemps, le Catéchisme de l’Église catholique. Abrégé [4] présente la particularité d’être introduit par le cardinal J. Ratzinger, et publié par le pape Benoît XVI – une homonymie rarissime, sans doute, dans l’histoire des textes magistériels. Dans la ligne de notre présentation du Catéchisme de l’Église catholique [5], nous en resterons à ce qui concerne explicitement la vie consacrée, laissant à d’autres le soin de présenter ce nouveau « formulaire », destiné à tout croyant.

Comme dans le Catéchisme, la vie consacrée est située, pour sa présentation proprement dite, dans la partie ecclésiale du Credo (numéros 192 et 193) ; nous allons y revenir. Une lecture rapide permet de repérer d’autres apparitions de cet engagement, même si c’est sous des appellations diverses :

  • au numéro 342, à la question de savoir si le mariage est une obligation pour tous, l’Abrégé répond par la négative, puisque « Dieu appelle certains hommes et certaines femmes à suivre le Seigneur Jésus dans la voie de la virginité et du célibat pour le Royaume des cieux », et poursuit par le commentaire sans doute le plus riche de tout le document au sujet de cette vocation ;
  • au numéro 351, l’Abrégé compte les consécrations de personnes parmi les sacramentaux ;
  • au numéro 462, dans l’orbite du quatrième commandement, l’Abrégé demande si « les liens de famille sont un bien absolu » et répond, derechef, négativement : « les parents doivent aider avec joie leurs enfants à suivre Jésus dans tous les états de vie,même dans la vie consacrée ou dans le ministère sacerdotal » (nous soulignons) ;
  • au numéro 491, dans l’orbite du sixième commandement, il est question des diverses manières de vivre la chasteté, selon l’état de vie : « les uns, en vivant dans la virginité ou dans le célibat consacré, manière éminente de se consacrer plus facilement à Dieu d’un cœur sans partage ; les autres, s’ils sont mariés, en pratiquant la chasteté conjugale ; s’ils ne sont pas mariés, en vivant la chasteté dans la continence » – un texte particulièrement clair, on en conviendra.

Retournons maintenant aux deux numéros que nous disions substantiels ; il faut citer tout le numéro 192, car il contient, à la fin, une affirmation qui ne peut pas être tenue entièrement :

  • Qu’est-ce que la vie consacrée ?
  • C’est un état de vie reconnu par l’Église. Il est une réponse libre à un appel particulier du Christ, dans lequel les personnes consacrées se donnent totalement à Dieu et tendent à la perfection de la charité sous la motion de l’Esprit Saint. Cette consécration se caractérise par la pratique des conseils évangéliques [nous soulignons].

Cette dernière phrase (qui figure aussi dans la traduction italienne) est en opposition avec la lettre du Catéchisme de l’Église catholique, au § 915 [6], mais aussi, du Code de droit canonique [7], et plus radicalement, avec l’enseignement du concile Vatican II. Il faut espérer qu’une prochaine édition restaurera le texte comme suit : « Cette consécration se caractérise par la profession des conseils évangéliques. »

Le numéro 193 enfin résume excellemment tout le propos : « La vie consacrée participe à la mission de l’Église par un don total de soi au Christ et à ses frères, témoignant de l’espérance du Royaume des cieux. »

6. Le symposium du Vatican pour les 40 ans de Perfectae Caritatis

Comme tous les textes conciliaires parus en 1965, le décret Perfectae Caritatis devait être revisité, quarante ans après, et il le fut, lors d’un Symposium organisé par la Congrégation des Instituts de Vie consacrée et des Sociétés de vie apostolique (CIVCSVA), du 26 au 27 septembre 2005. Ouvertes par Mgr F. Rodé, qui a succédé au Cardinal E. Martinez-Somalo, co-présidé par Mgr P. Silvano Nesti et le père V. Bertolone, ces deux jours de travail proposaient, dans la salle des Synodes, une série d’interventions majeures, suivies de communications plus brèves, sur la situation actuelle des différentes formes de vie consacrée, dans les diverses parties du monde. Les actes de ce Symposium seront publiés prochainement par le nouvelle revue Sequela Christi (voir le point suivant).

Parmi les intervenants principaux, citons le cardinal G. Cottier, les P. Molinari, A. Bocos, L. Mezzadri, Mgr V. De Paolis, la lumineuse contribution de M. Tenace [8], et sœur M.A. Colombo. Du côté des « communications », se sont succédés Mlle D. Castenetto (pour les instituts séculiers), le Fr. A.R. Echeverria (instituts religieux masculins et USG), sœur Th.-J. Rasera (instituts religieux féminins et UISG), Mgr P. Mietto (Amérique latine), le père J.-B. Kwofie (Afrique), sœur J. Neo (Asie), sœur J. Moore (Océanie), Mgr A. Grab (Europe), Mgr S.P. O’Malley (Amérique du Nord). Comme on le voit, ce symposium mondial rassemblait à la fois les évêques chargés de la vie consacrée et les présidents des Unions de supérieurs majeurs des diverses parties du monde, sans compter quelques représentants de la presse spécialisée. Une belle initiative, précédant deux jours de réunion plénière des membres de la même Congrégation, dont on sera curieux d’évaluer les retentissements.

7. La renaissance d’une revue : Sequela Christi

Le périodique de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique s’intitulait, depuis trente ans, Informationes SCRIS, et méritait certainement de sortir de la confidentialité. Ce sera peut-être chose faite, avec ce nouveau titre et surtout, cette nouvelle présentation [9], au graphisme très sobre, mais dynamisé par le jeu des grisés et des colonnes, et l’apparition de nouvelles rubriques. Tout ce premier numéro, daté de septembre 2005, est dédié à la mémoire de Jean-Paul II, dont un portrait orne la couverture. Le corps du fascicule est précédé par les discours importants du Pape aux consacrée et les actes majeurs du Dicastère. On ne sait pourquoi la table des matières manque, mais comme d’habitude, les différents articles sont résumés dans les langues usuelles (italien, espagnol, anglais, français, allemand). On souhaite longue vie à cette « refondation » !

[1Lourdes, 1er-2 décembre 2004. Troisième assemblée générale commune CSM-CSMF, Paris, CSM-CSMF, 2005, 20,5 x 29,5 cm, 78 p.

[2Conférence Française des Supérieures Majeures, « Devant nous, tu ouvres un passage », Ps 31. Congrégation et provinces à faibles effectifs : dépasser nos impasses, etc. », C.S.M., 10, rue Jean-Bart, FR-75006 Paris, 21 x 29,5 cm, 52 + VI pages.

[3Et nous publions dans ce numéro la contribution de sœur Doris Kellerhals, voir p. 34-48.

[4Préface du card. J. Honoré, Paris, Bayard/Cerf/Fleurus-Mame, 2005, 14,5 x 21,5 cm, 290 p., 18,00 €.

[6« C’est la profession de ces conseils, dans un état de vie stable reconnu par l’Église, qui caractérise la “vie consacrée” à Dieu » ; le CEC souligne et s’appuie en note sur Lumen Gentium 42-43 et Perfectae Caritatis 1.

[7CIC, c. 573.

[9Dans l’agréable format 17 x 24 cm, le premier numéro de la nouvelle série compte 150 pages ; on suppose qu’il restera bisannuel. On peut se procurer l’abonnement à l’adresse de la Congrégation, Piazza Pio XII, 3, I-00193 Roma, pour un montant de base de 25,00 € (Europe).

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