Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Institut catholique de YaoundéB.P. 11628 YaoundéCAMEROUN
En attendant l’Instruction promise sur la gestion des biens dans les instituts religieux, l’auteur, canoniste bien connue de nos lecteurs, entreprend de commenter, au regard des communautés religieuses d’Afrique, la Lettre circulaire publiée le 2 août 2014 par notre Dicastère. Sa lecture pénétrante et sans fard pourrait toucher bien d’autres aires culturelles, s’il est vrai que « l’esprit de pauvreté exige que la nécessité de posséder des biens n’excède jamais les finalités auxquels ils doivent servir ».
Les Conférences anglophones et francophones des Supérieur(e)s Majeur(e)s du Cameroun réfléchissent depuis longtemps aux défis de la vie consacrée et de la formation à la vie religieuse en Afrique. C’est la substance de ces dix années de discernement que nous présente l’auteur, sous un mode qui pourrait bien toucher plus généralement tous les acteurs intéressés à l’avenir de la vie consacrée dans les Églises locales des autres pays et continents.
La note de lecture substantielle qui nous a été communiquée par S. Recchi, après avoir lu le texte de D. Nothomb, n’est évidemment pas une redite. Quelques points y sont approfondis, mais surtout une piste très féconde est ouverte : celle qui déploie la sainteté vécue des consacré(e)s et révèle ainsi au plus profond ce que réalise l’Esprit, maître de l’inculturation. On sera aussi attentif à la pensée du P. E. Grasso, inspirateur des communautés Redemptor hominis où est engagée notre auteur.
Voici une lecture pertinente de Vita consecrata. Son point de vue, l’Afrique, est propice à une perspective qui souligne avec justesse les points que nous n’apercevons peut-être pas toujours avec le même relief. Une très bonne et stimulante entrée, ou réentrée, dans ce document qui se révèle toujours plus riche en le fréquentant.