Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Membre de la Congrégation des Sœurs missionnaires de Jésus crucifié (Mexique), sœur Juanita parle d’expérience, quand elle explique ce qu’on cherche en Amérique latine ou en Afrique, là où on propose au système capitaliste l’alternative de l’économie sociale et solidaire.
Philosophe, juriste renommé, écrivain bien connu de nos lecteurs, le père Dijon s’engage aujourd’hui dans tous les combats éthiques qui conditionnent notre civilisation : la question des migrants, du transhumanisme, de l’intégration sociale et non moins, comme ici, celle de l’euthanasie, examinée et réfléchie, à la lumière de la Parole de Dieu, dans toutes ses dimensions humaines.
Curé de Dieppe, adjoint pastoral pour le diocèse de Rouen de l’enseignement catholique de Haute-Normandie, ancien de l’I.É.T., le père de la Tousche a raconté récemment aux étudiants de son ancienne Faculté comment la vie peut basculer un soir de décembre, au détour d’une rue sans intérêt. Mais ce n’était là que les prémices d’un hommage appuyé rendu à une théologie qui « favorise les sorties, les rencontres, et donc les risques ».
Parmi les « œuvres de miséricorde corporelle » remises à l’honneur par le Pape François en cette année jubilaire de la miséricorde, figure la visite des prisonniers. Accompagnés par une religieuse qui rend visite plusieurs fois par semaine aux détenus d’un Centre pénitentiaire français, découvrons de plus près cet univers carcéral trop méconnu de la plupart des chrétiens.
Le chanoine Jean-Luc Blanpain est un bon connaisseur de l’islam auquel il a consacré, après sa spécialisation en théologie et en langue arabe et islamologie, une part de ses activités pastorales et d’enseignement théologique. Nous avons voulu le rencontrer au moment des événements qui ont bouleversé plusieurs grandes villes d’Europe. Il nous parle des enjeux d’une situation que les consacrés ne sont pas les derniers à porter dans le dialogue de la vie, de la prière et de l’action.
Présentée une première fois à l’Université de Fribourg lors d’un Colloque sur l’approche théologique de l’aide, cette réflexion inédite d’un juriste théologien inaugure à merveille l’année jubilaire que nous venons d’entamer. Comment éviter que la relation d’aide ne se prenne au piège de la séduction ou de la domination, masquées par l’œuvre de miséricorde corporelle ou spirituelle où elle s’exprime ? Le jeu de l’aide ne consiste-t-il pas à entrer dans un triangle dont le Christ, aidant et aidé, devient l’équilibre secret ?
Le document préparatoire au prochain Synode des évêques sur « les défis pastoraux de la famille dans la nouvelle évangélisation » se terminait par un questionnaire détaillé (www.vatican.va/roman_curia/synod/documents), largement répercuté dans les Églises particulières. Deux professeurs de théologie s’expriment ici successivement, soutenus par une quinzaine d’autres, appartenant tous à la Faculté jésuite de théologie de Bruxelles (I.E.T.). Nous rendons publics ces deux textes qui donnent complémentairement des perspectives fondamentales et des lignes pastorales décisives.
Il arrive que la vie contemplative fasse l’actualité. Réfléchissant aux enjeux du geste des Clarisses de Malonne accueillant une détenue honnie de l’opinion publique belge, l’auteur nous fait voir, en juriste, ce qu’il en est de la peine et comment une communauté de consacrées peut révéler à une société sur quelle Bonté s’appuyer quand on vise à la restauration du bien.
Pendant que l’Europe peine à trouver ailleurs que dans l’économique un souffle durable, un Colloque vient de célébrer, à Verdun et à Metz, les soixante ans de la Déclaration par laquelle R. Schuman plaçait la production franco-allemande du charbon et de l’acier sous une Haute Autorité commune. La Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA), ces ingrédients de la guerre, fut ainsi à l’origine de l’Union européenne. La trajectoire personnelle de Schuman montre ainsi aux jeunes chrétiens le combat politique comme une vocation.
A l’heure où de nombreux pays d’Afrique fêtent le Cinquantenaire de leur indépendance politique, l’auteur s’adresse à des jeunes religieuses, les invitant à se prononcer sur ce qui les concerne le plus intimement, par delà les affres de la colonisation : le rapport de la tradition des ancêtres avec le christianisme récent. Il propose une triple confiance (dans le Christ, dans l’Église, en sa propre culture) qui permet de livrer toujours davantage leur champ au bon grain du seul Maître de la moisson.
Thérapeute familiale, psychologue et criminologue de la jeunesse, Mme M.Heylen enseigne à la Katholieke Hogeschool Leuven (Département des Sciences sociales), en lien avec la Katholieke Universiteit van Leuven (Belgique). Son analyse propose, en dix paragraphes, d’évaluer les changements sociaux récents, avec leurs conséquences pour le développement des jeunes dans notre culture. Le propos est d’attirer l’attention des formateurs sur ce qui importe, pour envisager le futur tel qu’il se dessine ici.
La vie communautaire des religieux peut-elle être en rapport avec le combat pour la justice ? Ce vigoureux témoignage d’un religieux anglican nous ramène à l’essentiel : la prière de supplication, l’étude et la réflexion, et dans tous les cas, le souci des affligés. Le cas de l’Afrique australe, en particulier du Zimbabwe, montre le prix qu’il faudrait pouvoir payer.