Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Archiviste de la congrégation des Petites sœurs de Jésus, elle a séjourné en France, en Finlande, longtemps en Allemagne, en Israël, et depuis plusieurs années, à Rome, expérimentant partout qu’on peut, comme au Luxembourg où elle a grandi, devenir amie avec des gens dont tout nous sépare. Elle nous conte ici des histoires peu connues de Frère Charles, « des riens », qui ont saveur d’Évangile.
Secrétaire de la Famille spirituelle qui réunit tous les groupes et instituts qui, à travers le monde, se réclament de Charles de Foucauld, membre de la Fraternité séculière, Marianne Bonzelet, de Cologne, est maintenant animatrice de retraites et directrice spirituelle. Elle nous indique ici des aspects inaperçus de l’influence du futur saint.
Longtemps professeur de théologie spirituelle au Centre Sèvres de Paris, l’auteur réside aujourd’hui à Montpellier où il coordonne le pôle ignatien du Languedoc. Il a notamment édité le Pseudo Caussade, L’Abandon à la Providence divine, un ouvrage qui marque un tournant dans la vie spirituelle de Charles de Foucauld. S’ensuit un portrait surprenant du défricheur évangélique devenu frère universel.
Béatifié à Rome par Benoît XVI, le 13 novembre 2005, en tant que « confesseur de la foi » et avec le titre de « prêtre diocésain », Charles de Foucauld, mort il y a juste 100 ans, devrait voir aboutir bientôt sa cause de canonisation ; sa famille spirituelle compte aujourd’hui plus de 13000 membres. Le vice-postulateur de la cause, membre de la Société des Missions africaines, propose une traversée de son œuvre en clé de miséricorde.
Le chanoine Jean-Luc Blanpain est un bon connaisseur de l’islam auquel il a consacré, après sa spécialisation en théologie et en langue arabe et islamologie, une part de ses activités pastorales et d’enseignement théologique. Nous avons voulu le rencontrer au moment des événements qui ont bouleversé plusieurs grandes villes d’Europe. Il nous parle des enjeux d’une situation que les consacrés ne sont pas les derniers à porter dans le dialogue de la vie, de la prière et de l’action.
C’est toujours dans notre rubrique conciliaire qu’il faut verser ce témoignage remarquable, offert récemment aux Supérieur(e)s majeur(e)s de France, venant d’un institut religieux né après Vatican II et touché lui aussi par des « déplacements évangéliques ». Les Sœurs (et d’abord les Frères) de Jérusalem ont reçu et trouvé leur désert dans la ville, sous ce mode monastique inusité qui entend la célébration liturgique, avec la vie fraternelle qu’elle suscite, comme évangélisatrice de la cité.
Béatifié à Rome le 13 novembre 2005, Charles de Foucauld, dont l’influence sur la vie religieuse préconciliaire demeure à étudier (via Au cœur des masses, etc.), peut maintenant être mieux reconnu dans sa physionomie spirituelle si particulière et si féconde.Venant du cœur de sa famille religieuse, cette méditation permet de (re)commencer le « chemin ».
De plus en plus répandue, la dite “Prière” d’abandon de Charles de Foucauld méritait une notice historique et spirituelle pour la situer en juste perspective. Le texte du Frère Chatelard le fait avec compétence et “de l’intérieur”. Il importe vraiment de resituer cet écrit de Charles de Foucauld comme commentaire méditatif de la prière même de Jésus à son Père pour que nous y glissions avec vérité notre propre chemin d’abandon.
Avec la compétence du postulateur de la cause, l’A., historien et spirituel, nous donne un dossier fort intéressant à propos de l’attitude de frère Charles vis-à-vis du Maroc. Sa haute vision et son courage missionnaires - loin des compromissions politiques qu’on lui a injustement attribuées - apparaissent ici dans la radicalité de ses projets et tout autant révèlent leur inspiration profonde : le Cœur du Christ follement aimé et servi jusqu’au martyre.
L’homélie prononcée par le P. Voillaume aux funérailles de petite sœur Magdeleine de Jésus (Rome, 10 novembre 1989) nous donne de nous incliner humblement devant le mystère de la vie et de la mort d’une lumineuse figure de notre temps. En son émouvante sobriété, la méditation permet à tous d’entrevoir comment la mission d’une fondatrice ne s’achève pas à sa mort, laquelle représente pourtant le passage de son œuvre du moment constituant au temps constitué.
Au cours d’une session pour les maîtresses des novices au Tubet en 1984, l’auteur, ancienne responsable générale des fraternités, a donné cet enseignement sur la prière. Tout en étant adressé aux Petites Sœurs de Jésus, le chemin de prière proposé ici pourra aider bien des religieuses et des religieux et beaucoup d’autres encore auxquels le Seigneur donne une affinité avec le charisme du Père de Foucauld. A fortiori si leur vocation les appelle à vivre dans la proximité de l’humanité pauvre et souffrante.