Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Sœur Christiane, carmélite du monastère de Bruxelles et depuis peu membre de notre Conseil de rédaction, est aussi l’auteur d’une Petite vie du père Jacques de Jésus parue chez DDB en 2005. Elle rappelle le sillon de lumière tracé par le père Jacques, tout ensemble prêtre, pédagogue, carme et prophète.
Les questions de disposition liturgique valent-elles la peine qu’on y revienne encore ? Benoît Carniaux, père abbé prémontré de l’abbaye de Leffe et membre de notre rédaction, démontre la dynamique d’une mise en œuvre conciliaire encore à venir. Percutant.
Après « L’eau baptismale et le pain vivant » (Vs Cs 80, 2008-1, 16-22), le théologien dogmatique médite sur ces mots qui disent l’Eucharistie, bénédiction pour le corps et le sang livrés, parousie de l’Esprit de communion. Des mots de mémoire qui engagent à l’action, et sur lesquels veille le cœur de Marie.
Architecte et ingénieur, J.-M. Duthilleul a aménagé et construit plusieurs gares, lieux de départ et de retour dans la cité. En 1997, il est invité par le cardinal J.-M. Lustiger à organiser les espaces liturgiques des JMJ. C’est le début d’un grand œuvre qui le conduit à édifier des églises et à accorder, dans des lieux parfois séculaires, l’architecture et la liturgie, à la lumière du concile Vatican II. Des réalisations qui touchent aussi nos communautés de vie.
Les enseignements de Vatican II sur l’Église, peuple sacerdotal, éclairent ceux qui concernent l’Eucharistie — et réciproquement. Particulièrement attentif au chapitre 2 de Lumen Gentium à ce sujet, l’article en montre également les implications quant au ministère sacerdotal : celui-ci est ordonné, et à l’Eucharistie, et à l’Église.
Le décret sur « le ministère et la vie des prêtres » est à son tour situé dans le questionnement qui l’a suscité ; l’auteur s’attache au préambule et au premier chapitre, médités dans leur signification toujours actuelle ; le reste du décret est parcouru plus rapidement. La théologie du ministère proprement sacerdotal de tous les prêtres découle de la Pâque du Christ et peut se résumer dans la superbe formule « être à Dieu pour les hommes et aux hommes pour Dieu ».
La raréfaction des Eucharisties quotidiennes a fait l’objet en France d’une session de réflexion pour les responsables de communautés religieuses féminines et masculines : comment mieux saisir la dimension eucharistique de nos vies consacrées, quand « manque » la célébration qui les fonde ? Partant d’une enquête préalable dans le diocèse de Saint Brieuc, ces pages méditent sur quelques manières de découvrir des chemins plus profonds.
EYMARD P.-J., Œuvres complètes, 17 vol., Bruyères-le-Chatel (France) – Ponteranica (Italie), Nouvelle Cité – Editrice Centro Eucaristico, 2008, 16,5 x 21 cm, 11 000 p., 800 /
On sera peut-être surpris d’apprendre que la prière d’Edith Stein trouve dans le mouvement liturgique français, puis allemand, l’une de ses sources. Mais on verra aussi comment le dialogue solitaire avec Dieu est prière de toute l’Église, vie eucharistique, offrande sacerdotale, « chemin du Fils inspiré par l’Esprit et tourné vers le Père ».
Dans cette sorte de lecture seconde des premiers chapitres de l’Evangile selon saint Jean, l’auteur médite sur la manière dont les sacrements se « composent », dans les démarches de Jésus et son appel à la foi ; c’est le cas de l’eau baptismale et du pain vivant. Ici, le Verbe s’allie à la chair : « du rapport de notre chair à celle du Verbe qui est Dieu se dégagent les sacrements ».
Depuis plusieurs années, l’Institut pour la Vie consacrée en Asie (ICLA), fondé sous l’impulsion des Missionnaires clarétains et incorporé à l’Université de saint Thomas des Pères dominicains depuis 1997, offre en janvier une « Semaine de la Vie religieuse ».
Dire comment on voit la vie consacrée « de l’extérieur », c’est sans doute dire quelque chose de sa foi. Les critiques peuvent être acerbes ou les appréciations bienveillantes, différer selon qu’il s’agit des moines, des consacrés de vie active ou des « laïcs consacrés ». Les réponses à une telle enquête indiquent en fait des défis profonds, que l’auteur choisit de présenter sous la forme d’une série d’antinomies (d’oppositions) qui culmine dans l’accomplissement du martyre. Au terme, l’expérience de la Transfiguration ouvre sur la mentalité eucharistique de Pâque, vraie divinisation de notre culture et de notre condition mortelle.