Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Prêtre du diocèse de Malines-Bruxelles et membre de la Communauté de l’Emmanuel, professeur de théologie à l’I.É.T. (Bruxelles), Olivier Bonnewijn est également président de l’Institut Universitaire Pierre Goursat. Il nous offre une réflexion scripturaire vivifiante sur le chemin de fraternité qui s’ouvre devant toute forme de vie chrétienne, laïque ou consacrée.
Quand un couple de laïcs, membre d’une communauté nouvelle, se met à l’écoute de l’Esprit, adviennent d’étonnants retournements. Le médecin et la théologienne (spécialiste de J.-M. R. Tillard, nos lecteurs s’en souviendront) servent au Tchad la mission du Chemin Neuf, ou plutôt, d’une Église jeune qui veut approfondir la Parole à la suite du Christ. Ici, Exercices spirituels, œcuménisme et développement ouvrent les pistes à la bénédiction de Dieu.
Présidente de l’Union internationale des Supérieures générales depuis 2013, Sœur Carmen Sammut est depuis 2011 Supérieure générale des Sœurs Missionnaires de Notre-Dame d’Afrique (Sœurs Blanches). Elle a été nommée consulteur du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux et a participé au dernier Synode pour la famille, en tant qu’auditrice nommée par le Pape. Nous l’avons rencontrée.
On tente ici d’énoncer simplement et d’expliquer brièvement quelques formules usitées dans l’enseignement d’une théologie fondée dans l’Écriture et reçue spirituellement dans la Tradition ; c’est celle que l’on pratique à l’Institut d’Études Théologiques de Bruxelles, en raison de son poids traditionnel et de sa performativité pour la conscience chrétienne.
Le document préparatoire au prochain Synode des évêques sur « les défis pastoraux de la famille dans la nouvelle évangélisation » se terminait par un questionnaire détaillé (www.vatican.va/roman_curia/synod/documents), largement répercuté dans les Églises particulières. Deux professeurs de théologie s’expriment ici successivement, soutenus par une quinzaine d’autres, appartenant tous à la Faculté jésuite de théologie de Bruxelles (I.E.T.). Nous rendons publics ces deux textes qui donnent complémentairement des perspectives fondamentales et des lignes pastorales décisives.
Ces pages sont le cri d’un témoin. Elles nous interrogent sur nos attitudes à l’égard de « ceux qui sont restés seuls » et dont le nombre croît sans cesse dans nos régions. Quelle aventure spirituelle se joue ici, et comment les célibataires « consacrés » vont-ils s’y faire présents ? Tout n’est-il pas, dans l’Église, affaire de sainteté ?
La toute première exhortation adressée récemment par la Conférence des Évêques du Congo (RDC) aux membres de la vie consacrée est remarquable à plusieurs titres, comme le montre le secrétaire de la Commission épiscopale pour les religieux : d’abord en ce qu’elle retrace le rôle des consacrés, y compris autochtones, dans l’évangélisation de ce pays-continent, ensuite, parce qu’elle montre leurs options fondamentales, les situant ainsi dans l’évolution du christianisme en RDC. Un document exceptionnel, que ces pages invitent à lire intégralement.
Thérapeute familiale, psychologue et criminologue de la jeunesse, Mme M.Heylen enseigne à la Katholieke Hogeschool Leuven (Département des Sciences sociales), en lien avec la Katholieke Universiteit van Leuven (Belgique). Son analyse propose, en dix paragraphes, d’évaluer les changements sociaux récents, avec leurs conséquences pour le développement des jeunes dans notre culture. Le propos est d’attirer l’attention des formateurs sur ce qui importe, pour envisager le futur tel qu’il se dessine ici.
L’union de Joseph et de Marie, son épouse, est toute vouée à l’enfantement du fils conçu par l’Esprit Saint et à son appellation, Jésus. L’analyse du texte de saint Matthieu, soutenue par quelques témoignages des Pères de l’Église, conduit à deux applications, brièvement exprimées : une confession de la conception virginale du Christ, une reconnaissance de la fécondité mutuelle du mariage et de la vie consacrée dans la « familiarité » avec le Christ – l’engendré du Père.
On sera peut-être étonné que pareille association, telle qu’énoncée dans le titre de cet article, puisse être faite ! Et encore, à la supposer justifiée (et elle l’est), qu’elle fasse l’objet d’un article dans notre revue ! Pourtant, éclairant à une profondeur métaphysique étonnante le mystère même de notre existence, les mystères mariaux, que la dogmatique détaille, illuminent encore les vies qui dans l’Église reçoivent le don d’en annoncer la beauté finale. Et si l’on doutait encore que cette méditation théologique puisse apporter quelque vérité nouvelle que l’on entende Jean-Paul II nous rappeler (F. R., 108) ce que disait le Pseudo Épiphane qui nommait Marie « la table intellectuelle de la Foi ». Aussi, la foi illumine l’intelligence.
« Aucune vocation ne naît et ne grandit dans une bulle et sans contact avec l’extérieur. Toute vocation est amenée à se situer au cœur de la société et de l’Église », écrit notre auteur. C’est cet art de « situer » dans une histoire personnelle et dans l’aujourd’hui de Dieu l’actualité d’un appel que ces pages décrivent, toutes pleines d’une pratique quotidienne. Elles ne s’adressent pas seulement à ceux qui sont en ministère d’accompagnement mais à tout qui un jour entend un jeune lui confier les prémices de ce qu’il (elle) a encore de la peine à reconnaître comme un appel.
C’est dans Evangelium vitæ que l’auteur trouve son point d’ancrage. Et plus particulièrement au n° 95 : « Pour obtenir ce tournant culturel en faveur de la vie, la pensée et l’action des femmes jouent un rôle unique et sans doute déterminant ». L’article déploie cette affirmation en portant son attention tour à tour aux « figures » de la femme et aux « blessures » (comme espérance de réconciliation) que le mystère chrétien de la sponsalité, de la maternité et de la virginité éclaire. Certes, d’autres situations singulières - et les événements cruels si souvent marqués d’une souffrance indicible qui les qualifient - ne sont-elles pas ignorées, mais elles ne peuvent, par leur nature même, qu’être évoquées. La proposition présentée ici, et qu’il serait injuste de critiquer comme seulement « essentialiste » ou « idéaliste », balise un engagement et une solidarité « féministes » que la vie consacrée peut entendre.