Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Le Père Lambert Malungu, salésien de don Bosco, est directeur de la communauté du Theologicum Saint François de Sales de Lumbumbashi (RDC) où il enseigne l’Écriture sainte, après sa licence en exégèse à l’Institut biblique pontifical de Rome.
En 1996, le Père Camille Dumont, dogmaticien de renom, donnait sa lecture de Vita consecrata à des veuves membres d’un institut séculier. Il nous en avait confié le texte, écrit de sa main ; nous sommes heureux de le rendre public pour les vingt ans d’une exhortation pontificale que cette présentation avait immédiatement saisie dans sa nouveauté.
C’est dans la joie de la récente béatification de Jean-Paul II que ces pages veulent faire mémoire de sa contribution à la vie consacrée. On remarquera que l’auteur, particulièrement accrédité dans ce domaine, recense les textes et les événements principaux du pontificat, non sans indiquer des accents particuliers que la reconnaissance n’empêchera pas de méditer encore.
La vie consacrée a toujours joué un rôle important, même s’il demeure inaperçu, dans le mouvement œcuménique. Les mutations actuelles l’y invitent davantage, selon le directeur de la revue Unité des chrétiens, qui adresse ici, aux communautés monastiques et religieuses de toutes les confessions chrétiennes, un appel à traduire leur expérience de communion ecclésiale. Trois défis majeurs sont à relever, et en conséquence, trois caractéristiques pourraient s’offrir à la vie consacrée : bâtir des ponts, ne pas contribuer aux divisions des autres familles confessionnelles, mettre en œuvre l’échange des dons si cher à Jean-Paul II. Un texte-programme, pour qui veut le méditer.
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Il nous a semblé utile, en ces temps de passage d’un pontificat à l’autre, de proposer, en avant-première de nos Tables décennales (1995-2004), un relevé des articles et recensions édités par notre revue au sujet du pape Jean-Paul II. Nous ajouterons la mention des recensions publiées, depuis l’après-Concile, à propos de plusieurs ouvrages du cardinal J. Ratzinger. Nous classons ces documents par ordre chronologique.
L’appel du Verbe de vie à la conscience humaine atteint, dans les entre- tiens de la dernière Cène, un sommet et s’accomplit dans le Don de l’Esprit comme Personne. Celui-ci atteint les profondeurs de l’âme, fait naître la tradition chrétienne et, par là, nourrit la contemplation de la présence et de l’œuvre divine dans le monde, dès la Genèse. La deuxième partie traite de l’histoire concrète de ce Don ; l’Esprit fait la vérité sur l’immense débat, et le péché, de la conscience humaine face au Christ ; Il donne de surcroît d’entrer dans une mystique nouvelle, œuvre du « Paraclet », cachée dans les misères de la chair. La troisième partie évoque le combat spirituel et le mystère de l’Église ; c’est en eux que l’homme peut grandir, non sans des moments de désastres humains, dans l’accueil du Don de l’Esprit comme Personne.
Méditant sur l’icône du Christ transfiguré, un jeune théologien voit dans le signe de la vie consacrée un mystère lumineux — commentaire adapté à Vita consecrata s’il en est.
Ce grand texte reprend une allocution prononcée 15 octobre dernier à Rome lors de l’assemblée des cardinaux célébrant le 25e anniversaire du pontificat de Jean-Paul II. L’archevêque de Paris n’hésite pas à prendre pour guide l’autobiographie spirituelle Vocation, don et mystère, publiée en 1996. « L’économie » de la pensée du Pape en ce qui regarde les diverses vocations chrétiennes, apparaît ainsi dans sa force et son originalité.
L’exhortation postsynodale Ecclesia in Europa conclut la série impressionnante des Synodes continentaux. Centré sur la source d’espérance qu’est le Christ, le document ne cesse d’en appeler au texte de l’Apocalypse johannique pour dire le combat des Églises appelées à se convertir, mais aussi la victoire déjà acquise par le sang des martyrs. Pourquoi ce paysage spirituel convient-il aujourd’hui à l’Europe ? Quelle place y tient la vie consacrée ?
C’est avec beaucoup de retard, mais à ce niveau de « relecture de l’événement » qu’en est-il de la « mesure des jours », que nous faisons écho à la célébration de l’Année Sainte et plus particulièrement à tel ou tel acte de Jean-Paul II ! Certes, la situation actuelle au Moyen-Orient nous touche journellement et réclame donc notre prière ainsi qu’une intelligence spirituelle de l’histoire. Mais précisément, cette méditation sur le « chemin spirituel de l’évêque de Rome » n’est-elle pas bien venue pour nourrir dans la prière cette intelligence dont nous avons tant besoin pour raison et espérance garder ? Si nous pouvions ainsi œuvrer un peu à la réconciliation entre les hommes, la consécration de notre vie à cette urgence eschatologique se trouverait affermie dans la foi et la charité quotidienne. 20-26 MARS 2000 : Méditation donnée pour quelques membres de la communauté judéo-chrétienne d’Israël, les 2 et 3 juin 2000 à Jérusalem.
C’est une belle lecture de Vita consecrata, attentive dans l’analyse, profonde dans les perspectives ouvertes que nous propose le Père Nothomb. L’année préparatoire au Jubilé 2000 nous invitait à cette réappropriation de la doctrine de l’exhortation dans la lumière de l’Esprit. Évidemment, celle-ci est tout entière trinitaire et c’est pour l’auteur l’occasion d’un petit traité de théologie spirituelle qui permettra certainement à beaucoup d’approfondir leur vie de prière et d’engagement dans la vie consacrée. Sans doute les théologiens de métier auront encore à proposer des nuances et des distinctions mais qu’il nous suffise ici de nous laisser éveiller à l’œuvre de l’Esprit en cette consécration même.